Récits, épidémies, mort, univers d'espoir, renaissance, crises existentielles, politiques, sanitaires, guérison, héros, exutoire, sentiment d'humanité, Albert Camus, Hervé Guibert, Gabriel Garcia Marquez, amour, individualité, vie, peste, choléra, cadavres, essentiel, pire, souffrance, compréhension, persévérance, effets néfastes
Albert Camus écrit dans les notes préparatoires de la Peste que "l'épidémie, la contagion permettent paradoxalement de bâtir des récits d'espérance."
Il existe de nombreux personnages, intrigues et histoires où la maladie joue un rôle crucial dans les pages et les volumes de la meilleure littérature.
[...] Retrouver l'essentiel face au pire Le protagoniste du roman, le Dr Rieux, a une vision de la réalité, qu'il me semble important de souligner. Tout d'abord, il croit que tout travail bien fait est une façon de s'épanouir et d'être solidaire avec les autres. De même, il pense que "avoir des connaissances, c'est pouvoir éclairer le présent avec les enseignements du passé". Cette dernière phrase devrait sensibiliser ceux qui préfèrent vivre superficiellement et n'étudient, ne lisent ou n'enquêtent pas, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas intéressés par l'acquisition de connaissances. [...]
[...] Cette fin idéale est toutefois limitée, car elle ne permet pas de faire face aux effets néfastes de la maladie qui sont également évoqués. II. Il a une visée plus réaliste et sombre sur les conséquences du phénomène A. L'épidémie met aussi en lumière le péril et la trahison Dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie, Guibert use d'ironie pour critiquer la personnalité lâche de Bill qui a abandonné l'espoir de son ami Muzil, atteint par le Sida et qui a espoir qu'il va guérir. [...]
[...] Dans quelle mesure les récits sur les épidémies et la mort peuvent en parallèle servir un univers d'espoir et de renaissance ? Pour commencer, les maladies et les épidémies peuvent servir de toile de fond pour raconter une autre histoire empreinte d'un caractère plus positif et humain Néanmoins, la finalité est souvent malheureuse et a des conséquences noires sur les protagonistes qui sont dépassés par ces événements (II). I. Le récit sur l'épidémie peut servir d'exutoire et de recherche d'espérance A. [...]
[...] S'il y a quelque chose qui peut dépasser leurs limites imposées, c'est bien la prise de conscience de leur souffrance et de leur destin commun. L'honnêteté est l'amour, la compréhension, la loyauté et la fraternité. De même, il représente cette intégrité que chaque être a tendance à rechercher, afin d'essayer de trouver la paix à laquelle Tarrou aspirait ; le bonheur de Rambert ; la gentillesse de Grand. Hervé Guibert écrit "À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie" comme un adieu personnel dans lequel il veut contribuer à la normalisation de maladies comme le VIH et à la non-stigmatisation du malade. [...]
[...] Dans quelle mesure les récits sur les épidémies et la mort peuvent en parallèle servir un univers d'espoir et de renaissance ? Consignes : Dans les notes préparatoires de La Peste, on trouve cette affirmation d'Albert Camus : "L'épidémie, la contagion permettent paradoxalement de bâtir des récits d'espérance." A la lumière des œuvres suivants : - La Peste d'Albert Camus - A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie d'Hervé Guibert - L'amour aux temps du choléra, de Gabriel Garcia Marquez Vous discuterez ce point de vue. [...]
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