Les objectifs de ce cours sont les suivants :
• Préciser les moyens et les enjeux de la critique sociale au XVIII° siècle, à travers un peu d'histoire, d'histoire littéraire et des analyses de textes et de documents.
• Montrer les rapports entre littérature, histoire et vie intellectuelle.
• Préparer l'arrière-plan théorique et littéraire en vue de la construction d'une séquence didactique
La critique sociale au XVIII° siècle constitue un « objet » pertinent pour le Concours puisque son étude traverse les programmes de collège comme de lycée et qu'elle correspond à une période littéraire extrêmement riche. Les textes étudiés au collège le sont selon une perspective chronologique qui « réserve » le XVIII° siècle pour la classe de 4° (héritage antique en 6° ; du MÂ aux grandes découvertes de la Renaissance pour la 5° ; du XVII° au XIX° siècle pour la 4° ; XIX°-XX° siècles pour la 3°) ; ce qui n'exclut pas l'étude de textes du XVIII° siècle en 3° : « l'œuvre à dominante argumentative peut être un conte philosophique (Jeannot et Colin de Voltaire par exemple) » (Accompagnement des programmes de 3°, p.19). Au lycée, les textes du XVIII° siècle sont souvent abordés en classe de Première, car le premier objet d'étude (« un mouvement littéraire et culturel ») doit concerner un phénomène culturel de dimension européenne, comme c'est le cas pour les Lumières. La perspective argumentative du 4° objet d'étude (« convaincre, persuader et délibérer : formes et fonctions de l'essai, du dialogue et de l'apologue ») permet également d'aborder ces textes. Ces textes sont parfois lus aussi en classe de Seconde, dans le cadre de l'argumentation (objet d'étude « démontrer, convaincre et persuader ») avec notamment la problématique de l'altérité, en croisement avec l'objet optionnel « l'éloge et le blâme ».
[...] Des foyers de résistance se forment. Les dragonnades doivent reprendre. Dans les Cévennes (Lozère et nord du Gard), la révolte des Camisards va éclater en 1702. Malgré l'interdiction qui leur est faite de s'enfuir, près de 300.000 «religionnaires» trouvent moyen de quitter la France pour des refuges tels que Berlin, Londres, Genève, Amsterdam ou même Le Cap, en Afrique du Sud. * 1702-1710 massacre des Camisards par les Dragons dans les Cévennes, * 1710 destructions totales de Port-Royal). Ainsi, aucune œuvre littéraire majeure ne voit le jour entre 1680 et 1715. [...]
[...] Pour éviter de subir l'opprobre qui frappait les proches en cas de suicide, la famille décida de maquiller l'affaire en accident. Dénoncé, Jean Calas fut accusé d'avoir tué son fils pour empêcher celui-ci de se convertir au catholicisme, comme il en aurait manifesté l'intention. Aucune enquête ne fut entreprise pour connaître la réalité des faits. Jean Calas, sa femme et son fils Pierre furent soumis à la torture et, sous la pression de la foule, le Parlement de Toulouse condamna Jean Calas à mort par huit voix contre cinq. [...]
[...] - Les textes officiels : La critique sociale au XVIII° siècle constitue un objet pertinent pour le Concours puisque son étude traverse les programmes de collège comme de lycée et qu'elle correspond à une période littéraire extrêmement riche. Les textes étudiés au collège le sont selon une perspective chronologique qui réserve le XVIII° siècle pour la classe de (héritage antique en ; du MÂ aux grandes découvertes de la Renaissance pour la ; du XVII° au XIX° siècle pour la ; siècles pour la ; ce qui n'exclut pas l'étude de textes du XVIII° siècle en : l'œuvre à dominante argumentative peut être un conte philosophique (Jeannot et Colin de Voltaire par exemple) (Accompagnement des programmes de p.19). [...]
[...] En temps ordinaire, les fidèles prenaient place au niveau inférieur. Le Roi de la France assistait à la messe de la galerie située en face de l'autel, au même niveau que ses appartements). Qu'est-ce que l'infâme ? Écrasons l'infâme est une expression attribuée à Frédéric de Prusse, despote éclairé qui a sans doute emprunté cette formule à Voltaire, qui en fait un véritable leitmotiv dans ses œuvres, repris par D'Alembert dans L'Encyclopédie. Elle désigne la hiérarchie et toutes les superstitions qui en dépendent Parfois dans ses lettres, Voltaire l'écrit sous sa forme abrégée : Ecr. [...]
[...] Authentiquement soucieux du bonheur de son peuple, Louis XVI apparaît comme la victime d'un bouleversement qui excédait largement sa personne. Le 3 décembre, après de longs débats, la Convention nationale décida de procéder elle-même au jugement du souverain en fondant l'accusation sur la découverte de documents attestant les négociations du roi avec l'Autriche. Au premier jour du procès, celui que l'on appelait désormais Louis Capet fut accusé de «conspiration contre la liberté publique». Ses trois défenseurs, Malesherbes, Tronchet et Romain de Sèze, ne parvinrent pas à le sauver : sa culpabilité fut reconnue à une majorité écrasante (387 voix contre 334) et il fut condamné à mort et guillotiné sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) à Paris . [...]
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