Dans l'argumentation directe ou explicite, le discours est en principe pris en charge par l'auteur ; on peut parler d'essai au sens large. Montaigne a donné naissance à ce genre, en écrivant une oeuvre qui a pour titre
[...] Une fois passé le côté inventif et drôle de certains apologues, il ne reste pas grand-chose. L'objectif qui est de faire réfléchir est mal atteint et celui de convaincre cède la place aux vérités générales sans autre justification qu'une histoire irréelle et impossible. En conclusion, l'argumentation implicite attire le lecteur par le plaisir qu'elle donne, son accessibilité, sa fantaisie et ses situations concrètes. Elle permet d'éviter la censure et de faire ressortir une leçon de son histoire. Mais, de ce fait, elle simplifie trop les problèmes et délivre des moralités trop conventionnelles. [...]
[...] Les hommes politiques, les journalistes parlent de leurs expériences ou font part de leurs jugements dans des articles, des traités, des livres, des mémoires, des études, des lettres ouvertes, des pamphlets L'essai n'a pas de définition formelle : aucune règle de discours, d'énonciation et de longueur de texte n'est imposée. Par exemple, dans Pensée d'un biologiste, Jean Rostand, nous fait part de ses réflexions sur les relations entre l'homme et le monde dans lequel celui-ci évolue. Ensuite, ce genre se caractérise par ses structures logiques. Les arguments sont clairement énoncés. Les thèses défendues et les thèses adverses sont bien identifiables. Les auteurs mettent ainsi leurs pensées à l'épreuve, pour en vérifier la validité. Les traités, en particulier, sont très rigoureux. [...]
[...] En plus de convaincre, le récit fictif a aussi pour but de donner du plaisir au lecteur, pour cela il peut se servir des sentiments. Donc contrairement à l'essai, l'apologue persuade plus souvent qu'il ne convainc. Ensuite dans certains récits de fiction, les fées, les dragons, les princes et les princesses se mêlent aux rois, aux sorcières, et à d'autres monstres. Ils évoluent dans des mondes extraordinaires. Par exemples, Charles Perrault dans Les fées, utilise le mythe des fées et de la magie pour illustrer deux moralités. [...]
[...] Pour convaincre, est-il préférable d'illustrer son point de vue à travers un récit fictif ou de présenter directement ses arguments ? Introduction Une argumentation a pour but de convaincre, c'est-à-dire d'amener le destinataire à adhérer à un point de vue en jouant sur la logique, la rigueur et le rationnel. On peut aussi faire appel aux sentiments, au plaisir et à l'émotionnel, pour le persuader. De plus, le récit fictif utilise l'argumentation indirecte alors que pour présenter directement ses arguments, on utilise une argumentation directe, tel l'essai aussi peut-on se demander si, pour amener le destinataire à adhérer à son point de vue, il est plus efficace d'employer une argumentation directe ou une argumentation indirecte. [...]
[...] En outre, ce type de récit cherche toujours à faire réfléchir le lecteur sur des vérités générales ou des problèmes d'actualité souvent controversés, comme la religion par exemple. Le narrateur devient un guide pour le lecteur en lui indiquant clairement les morales ou les leçons qu'il faut tirer de l'histoire. Il peut également montrer les actes ou les comportements qui sont condamnables. Le lecteur est ainsi accompagné et amené à se questionner tout au long du récit. De plus, la fable annonce souvent une moralité en une phrase. Ainsi, certaines morales de la Fontaine sont devenues célèbres. [...]
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