Cours de littérature sur les contes de Perrault se penchant sur l'originalité de ses contes.
[...] Que voit-on sur ce frontispice ? Le frontispice La scène se déroule dans le lieu fermé du foyer. C'est le soir, instant privé de la veillé marqué par un feu de cheminé et par la bougie allumée. Une vieille femme, probablement une nourrice ou une gouvernante, file sa pelote, fuseau à la main et quenouille sous le bras. Trois jeunes enfants situés tout autour d'elle l'écoutent attentivement, manifestement dire un conte. La reproduction met en scène la fable créée par Perrault au sujet de ses contes : on retrouve dans ce frontispice l'oralité, le cadre familial, le public enfantin et la nourrice. [...]
[...] Ainsi, ces contes ne sont populaires que par plaisir et ils ont été arrangés pour plaire à la haute société. De plus, au dessus des enfants et de la vieille femme, sur la porte, se situe une plaque sur laquelle est gravée l'inscription Contes de ma mère Loye du titre du manuscrit de luxe. Le rôle de cette inscription est de remettre de l'écriture au centre d'une mise en scène de l'oralité, elle annonce donc que l'oralité n'est ici qu'un déguisement et que ces contes sont bien littéraires, écrits par un auteur : Charles Perrault. [...]
[...] Cela ne s'est pas fait en un jour : Grisélidis est une nouvelle dans le gout de La Fontaine, le merveilleux y est absent, Les Souhaits Ridicules est un conte populaire mais rédigé pour les adultes, le premier conte de Perrault qui imite l'imaginaire populaire et enfantin est Peau d'âne cependant il est écrit en vers. Il faudra attendre le passage à la prose, spécifique aux Histoires du temps passé pour que Perrault adopte définitivement l'unité d'un ton, d'une matière et d'un genre. Des contes populaires Finalement, les contes de Perrault réunissent à eux seuls un genre unique. Ils appartiennent à la fois au conte populaire, au conte de fées et au conte pour enfant. [...]
[...] Le frontispice de Perrault : Qu'est ce qu'un frontispice ? La publication des contes en prose de 1697 était illustré, il était composé d'un frontispice et de 8 vignettes qui illustraient et expliquaient chacune un des contes. L'étude du frontispice permet d'expliquer le genre et la tactique de Perrault car il a lui-même contribué à sa création. Un frontispice est une gravure que l'on place bien en vue du titre d'un livre, son rôle étant de dire par l'image l'esprit dans lequel il a était rédigé. [...]
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