Perceval ou le Conte du Graal, écrit vers 1191 par Chrétien de Troyes, est une œuvre écrite en vers, considérée comme fondatrice de la technique romanesque qui raconte les péripéties d'un jeune chevalier en quête du Graal. Mais avant d'être un roman d'aventure, c'est un véritable conte d'éducation qui nous brosse la description d'un personnage caractérisé au départ comme un « valet » sauvage.
Nous allons donc en premier lieu étudier les caractéristiques qui font de ce héros un « homme sauvage ». Nous analyserons ensuite la marginalité relative de Perceval qui lui permet malgré tout de s'ouvrir à des enseignements et obtenir des victoires exceptionnelles.
[...] Ceux-ci tiennent en trois points que l'on peut résumer en trois enseignements. Le premier est de nature courtoise, annonçant les aventures de la Demoiselle de la Tente, de la Pucelle qui n'avait pas ri et de Blanchefleur. Le deuxième est de nature sociale sur les relations à entretenir avec les autres chevaliers, lui permettant de s'ouvrir aux conseils de Gornemant qui fera son apprentissage chevaleresque. Le troisième est enfin de nature religieuse qui explique la confusion entre la tente de la Demoiselle et l'église, puis le remord de l'oubli de Dieu réparé à l'ermitage. [...]
[...] C'est là que l'on peut se rendre compte de l'avantage de Perceval. Celui-ci ayant en effet prévenu son interlocuteur, répond immédiatement à la blessure par un coup mortel, vise à l'œil du mieux qu'il peut et laisse filer le javelot ; l'arme pénètre par l'œil dans le cerveau, le sang et la cervelle jaillissent par la nuque son triomphe est donc aisé et immédiat. Ainsi la défaite du chevalier vermeil réside en ce qu'il a mésestimé son adversaire qui, si il donne l'image d'un sauvage par son ignorance des usages et codes sociaux de la chevalerie, n'en est pas moins un chasseur adroit ayant appris dans la Gaste forêt une technique redoutable. [...]
[...] Il devient même un vrai héros qui va acquérir une renommée par ses victoires multiples au combat. On peut en outre remarquer que, si le fait de laisser ses ennemis en vie lorsqu'ils demandent pitié lui a été apprise, le fait de les envoyer au service du roi Arthur relève d'une réelle stratégie que ne saurait mener un véritable homme sauvage. L'aventure de Perceval avec le chevalier vermeil nous donne également la preuve qu'il possède déjà des compétences et un savoir sans avoir encore appris la chevalerie. [...]
[...] Dans le conte du graal, en quoi Perceval apparaît-il d'abord comme un homme sauvage ? Perceval ou le Conte du Graal, écrit vers 1191 par Chrétien de Troyes, est une œuvre écrite en vers, considérée comme fondatrice de la technique romanesque qui raconte les péripéties d'un jeune chevalier en quête du Graal. Mais avant d'être un roman d'aventure, c'est un véritable conte d'éducation qui nous brosse la description d'un personnage caractérisé au départ comme un valet sauvage. Nous allons donc en premier lieu étudier les caractéristiques qui font de ce héros un homme sauvage Nous analyserons ensuite la marginalité relative de Perceval qui lui permet malgré tout de s'ouvrir à des enseignements et obtenir des victoires exceptionnelles. [...]
[...] J'en sais plus que personne ; car chez ma mère bien souvent je me suis escrimé contre des coussins ou des planches, au point que j'en étais parfois rompu de fatigue Perceval est donc un jeune naïf à cause de la simplicité de son langage, son ignorance des codes sociaux, de la chevalerie et des rapports courtois qui le font qualifier de bête et de sauvage. Mais sa vie en plein air au sein de la forêt lui a néanmoins appris des techniques redoutables propices au développement de l'art chevaleresque et sa mère a fait en sorte de l'ouvrir aux divers enseignements qui vont lui être donnés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture