Pour répondre à cette question il faut analyser les différents moyens de créer des livres illustrés destinés au marché international. En effet, il existe plusieurs manières de s'organiser pour créer un livre destiné au marché international. Les notions de droits étrangers et de droits annexes et dérivés sont essentielles pour comprendre cette problématique. L'éditeur peut céder les droits étrangers d'un livre, ce qui revient à céder le droit de reproduire, traduire et distribuer un livre sur des territoires définis sur contrat. Les départements des droits étrangers annexes et dérivés travaillent sur un produit fini. Ils interviennent à la fin du processus du livre. Les actions de ces services représentent alors un « surplus ». Dans ce cas il n´affecte pas le processus de création du livre puisqu'ils travaillent sur un produit déjà fini. Le contenu ne se voit donc pas appauvri.
[...] La conception de livres illustrés destinés au marché international induit- elle un appauvrissement des contenus? Pour répondre à cette question il faut analyser les différents moyens de créer des livres illustrés destinés au marché international. En effet, il existe plusieurs manières de s´organiser pour créer un livre destiné au marché international. Les notions de droits étrangers et de droits annexes et dérivés sont essentielles pour comprendre cette problématique. L´éditeur peut céder les droits étrangers d´un livre, ce qui revient à céder le droit de reproduire, traduire et distribuer un livre sur des territoires définis sur contrat. [...]
[...] Le contenu se voit donc affecté par l´exigence d´exportabilité. La co- impression se différencie dans la mesure où le tirage est commun (toutes langues confondues). La création est pensée en fonction d´une production simultanée. Dans ce cas l´éditeur d'origine soumet une idée à ses coéditeurs envisagés et présente les engagements de chacun. Les coûts sont alors repartis mais les contraintes d´exportabilité sont majeures. Finalement, la coproduction est une association de plusieurs éditeurs pour concevoir, financer, réaliser et souvent imprimer un livre en plusieurs langues. [...]
[...] D´un autre côté des titres déjà publiés peuvent bien se prêter à une commercialisation à l´international. Dans ce cas la création du livre ne se verra pas affectée par son internationalisation, puisqu´il est déjà fini. Il ne faut pas oublier que la coédition et la coproduction permettent l´existence des livres qui n´auraient jamais pu voir le jour autrement. Grâce à ces formes d´organisation des ouvrages qui représentent des coûts et des risques trop importants pour être assumés par une seule maison d´édition peuvent exister. [...]
[...] Dans le cas où le livre a déjà été édité dans un pays donné et que l´on envisage de le publier à l´international des critères commerciaux sont pris en compte ; s´est-il bien vendu ? est-il un bestseller ? Cet état des choses laisse peu d´opportunité à des livres ayant un contenu de qualité mais qui n´ont pas su afficher une bonne performance économique. L´existence du livre illustré à l´internationale est tributaire de sa performance économique et, comme on le sait bien, une bonne performance économique n´implique nullement un contenu de qualité. Lorsqu´on édite un livre à l´international il existe différentes possibilités. Le livre peut faire l´objet d´une coédition. [...]
[...] Si les personnes responsables de la création du livre écoutent trop les conseils de ce service la qualité du contenu peut diminuer. L´opinion des départements des droits étrangers est de plus en plus prise en compte par les éditeurs des livres illustrés car l´exportabilité devient un critère de sélection des livres à publier. Il est certain que l´éditeur peut voir sa liberté diminuée lorsqu´il utilise une des formes d´organisation qu´on a évoquées plus haut. La coédition différée est un bon exemple de cette perte de liberté. [...]
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