La Comtesse de Tende, Madame de La Fayette, roman du Moyen Âge, récit, La Princesse de Clèves, vertus, vanité, chevalier de Navarre, culpabilité, jalousie, fidélité conjugale
La Comtesse de Tende est un très court récit qui n'évoque pas la Cour ou très peu et qui ne comporte seulement que quatre personnages principaux, deux couples et deux amants. La pression sociale exercée par la Cour sur la Comtesse de Tende est alors présente, mais peu évoquée, et celle-ci va alors céder plus facilement à son amant et ses envies.
[...] C'est l'exemple de la Comtesse de Tende qui ne parvient pas à réprimer sa passion pour le Chevalier de Navarre. De cette passion illégitime et incontrôlable découlent les autres thèmes de la nouvelle. On retrouve l'amour conjugal, entre le Comte de Tende et la Comtesse de Tende, un amour qui existera des deux sens, mais qui ne sera jamais réciproque. La Comtesse de Tende est partagée entre la culpabilité d'être aimée du mari de sa meilleure amie et la jalousie de voir son amant feindre un amour sincère pour sa femme. [...]
[...] Sans aucun doute, la Comtesse de Tende est à l'origine une femme vertueuse. Seulement, la faible pression, une pression presque nulle de son entourage va laisser ses envies s'étaler. La nature humaine va tout de même lui rappeler, à la fin, qu'elle a commis des vanités et a perdu toutes ses vertus. On pourra comparer le personnage de la Comtesse de Tende, la société dépeinte dans la nouvelle et la morale de la nouvelle à celles des deux autres récits de Madame de Lafayette La Princesse de Clèves et La Princesse de Montpensier. [...]
[...] • Quelle est l'importance du secret dans la Comtesse de Tende ? • Quelles sont les similitudes et les différences entre les morales des deux (trois) nouvelles de madame de Lafayette : (La Princesse de Clèves), La Princesse de Montpensier et La Comtesse de Tende ? • Sous quelle forme le motif de l'aveu présent dans La Princesse de Clèves est-il repris dans La Comtesse de Tende ? • Quels points communs l'héroïne de La Comtesse de Tende semble-t-elle avoir avec la Princesse de Montpensier ? [...]
[...] La fausse vertu est démasquée. L'amour creuse un écart dans ceux qui aiment, entre le paraitre, ce qu'ils montrent d'eux même, et l'être, ce qu'ils éprouvent profondément. Ainsi il montre ce par quoi l'individu se détache d'un monde socialement rigide ce qui est la cause de son malheur et de sa perte. Le thème des vertus est aussi développé à la fin de l'œuvre. La Comtesse de Tende, ayant perdu toutes ses vertus, ne souhaite même plus vivre, elle désire la mort et la préfère à une vie sans vertus. [...]
[...] C'est ainsi que la Comtesse de Tende meurt après avoir accouché de l'enfant illégitime conçu avec le Chevalier. La passion l'emporte et la honte s'ensuit. Questions que pose le livre • Le mariage entre le Comte de Tende et la Comtesse n'annonçait-il pas l'impossibilité d'un amour réciproque chez les Tende ? • La brièveté et la compacité du récit sont-elles le reflet de la pression subit par la Comtesse ? • Comment la protagoniste agit-elle face à la passion soudaine et incontrôlable qui s'empare d'elle ? [...]
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