La Princesse de Montpensier, Mme de Lafayette, adaptation en film, Bertrand Tavernier, passion, duc de Guise, scène du bal, duc d'Anjou, dance des nymphes, marquise de Mézières, liberté des femmes, Mme de Noirmoutier
La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette est une nouvelle concise traitant des dangers de la passion. Ainsi, nous trouvons dans ce récit, le destin tragique de la princesse piégé dans sa vie ; étant l'épouse du prince de Montpensier elle garde des sentiments amoureux envers le duc de Guise. Pleine de dilemmes, elle cède à ce désir et se retrouve dans les bras de son amant. Cela, suite à une série d'événements, résulte en sa mort tragique. L'auteur tisse toute l'intrigue fictive dans un cadre temporel et spatial issue de l'histoire et y mêle des événements et personnages célèbres.
[...] Le livre étale les conséquences du quiproquo sur plusieurs jours, ce qui n'est pas très favorable au film et fait qu'il place tout dans une journée pleine de péripéties. Nous pouvons voir alors que contrairement au livre, Anjou s'adresse à Marie durant le bal et non le lendemain. De plus, la plus grande différence de cette scène est l'importance que Tavernier a portée au prince de Montpensier. Dans le livre, il est énoncé au début seulement et ne joue pas de rôle dans l'intrigue du quiproquo. [...]
[...] Comparaison entre La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette (1662) et l'adaptation en film de Bertrand Tavernier (2010) ? I. Le bal donné pour le mariage du roi est une séquence incontournable dans la nouvelle et son adaptation. Comment est-il traité dans La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette et l'adaptation en film de Bertrand Tavernier ? La Princesse de Montpensier de Mme de Lafayette est une nouvelle concise traitant des dangers de la passion. Ainsi, nous trouvons dans ce récit, le destin tragique de la princesse piégé dans sa vie ; étant l'épouse du prince de Montpensier elle garde des sentiments amoureux envers le duc de Guise. [...]
[...] C'est des moments fait pour paraître beau et entrer dans la concurrence de galanterie. Les femmes sont des plaisirs pour les yeux. Il est dit dans le livre que « la princesse de Montpensier pouvait seule disputer le prix de la beauté ». Les hommes eux pratiquent l'art de la séduction grâce au bal qui leur permet d'utiliser les mouvements et les regards. Mais tous les divertissements et toute action au sein de la cour sont strictement basés sur l'apparence. C'est ce que dénonce l'auteur ; le plaire et paraître. [...]
[...] C'est dans ce cadre que nous voyons la princesse Marie avec Catherine, elles aussi agitées et gaies. Le changement d'atmosphère commence avec le regard de Guise vers Marie, aperçue par le prince de Montpensier. Il y a alors une première chasse avec l'époux essayant d'atteindre sa femme et elle tentant de se retrouver avec son amant. Pour que le spectateur puisse suivre et ressentir la tension, la musique devient de plus en plus accentuée et rythmique, accompagnée de cadres courts successifs montrant Marie et son époux. [...]
[...] Mais pour Lafayette tout ceci est perçu comme soumission aux passions et non pas la liberté d'une femme. Elle croit au libre arbitre de la femme, mais d'une manière totalement différente. Son premier indice de la liberté de la princesse est le fait qu'elle accepte la vertu et le mariage imposé : « se résolut enfin d'obéir à ses parents ». Elle souhaite donc se conformer aux attentes d'une femme et met sa volonté vers une vie de vertu. Ses actions dans le mariage semblent soumises, mais l'auteur nous montre son intellect conscient avec les mots « liberté d'esprit » et « résolutions », ce qui prouve une liberté intérieure consciente de ses actions. [...]
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