Nicolas Copernic est le fondateur de l'astronomie moderne. Il naquit le 19 février 1473, à Torun. L'invasion Allemande chassa ses aïeux, aux environs de 1275, vers un petit village de Haute-Silésie nommé Copernik. Vers 1400, un de ses ancêtres quitta le village de Copernik et alla vers l'Est jusqu'à Cracovie, alors capitale du royaume de Pologne. Nicolas Copernic père était un important négociant de cette ville. Le 4 février 1454, la guerre éclata entre l'ordre Teutonique et l'Union Prussienne alliée à la Pologne. Peu après, Copernic père déménagea de Cracovie à Torun, qui était l'un des principaux centres de l'insurrection. Avant le printemps 1464, en pleine Guerre de Treize ans, que Copernic père épousa Barbara Watzenrode, fille d'un riche bourgeois. De leur mariage naquirent quatre enfants, dont le cadet fut Nicolas Copernic. Du fait de la Guerre de Treize Ans et de la seconde paix de Torun, Copernic était le sujet du roi de Pologne du jour même de sa naissance, et il jouit de ce statut pendant les soixante-dix années de sa vie. A cette époque, l'enseignement des universités était donné en latin. Copernic lui-même écrivait le plus souvent en latin, parfois en allemand, mais jamais en polonais. Son père mourut, en 1483, alors que Copernic n'avait encore que dix ans. Cette disparition aurait pu avoir un effet désastreux sur sa formation, sans l'intervention de son oncle maternel. Frère unique de Barbara, Lucas Watzenrode fils (1477-1512) poursuivit avec succès une brillante carrière dans les affaires ecclésiastiques et appartient à la suite du primat de Pologne. Devenu, en 1489, évêque de Warmie, il prit des dispositions pour que ses neveux André et Nicolas, s'inscrivissent à l'université de Cracovie, où il s'était lui-même inscrit en 1463. Nicolas Copernic acquit une solide formation dans le domaine des mathématiques et de l'astronomie. Il subit le cursus du trivium - la grammaire, la dialectique et la rhétorique, puis celui du quadrivium – l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. Il n'avait pas encore achevé les quatre années d'études requises pour l'obtention d'un diplôme qu'en automne 1496, qu'il vint à l'université de Boulogne. Il se retrouva rapidement l'assistant de Domenico Maria Novara, astronome relativement connu à l'époque. Copernic a dû retenir de lui que, si le Pôle Nord changeait de direction, la terre ne devait pas jouir de cette immobilité absolue que Ptolémée, suivant Aristote, lui avait imposée. On retrouvera dans le De revolutionibus un mouvement de l'axe de la Terre. A Boulogne, le 9 mars 1497, après le coucher du soleil, il observa la Lune s'approchant d'Aldébaran où l'occultation eut lieu à onze heures. A la fin de ses cours, le 6 septembre 1500, il quitta Bologne pour Rome. Il y fit quelques conférences astronomiques. Il observa l'éclipse partielle de Lune du 6novembre 1500. En 1501, il sollicita deux années supérieures à l'université de Padoue pour apprendre la médecine. Il ne put y rentrer. Le 31 mai 1503, il rentra en Pologne où il accompagna durant quelques années son oncle. Il fut secrétaire et médecin avant de rentrer définitivement dans l'isolement de la petite ville de Frombork. Il continuera d'exercer un peu la médecine et se consacrera entièrement à son œuvre, De revolutionibus qui sortir en 1543, des presses de Johannes Petreius. Copernic mourut cette même année.
[...] Ce que la lunette révéla avant tout, ce furent les mondes nouveaux éparpillés dans le firmament. Avec l'avènement de la lunette, le copernicianisme cessait d'être ésotérique. D'autre part, Copernic énonce la montée et la descente des corps qui sera plus tard une base pour la théorie de la gravité de Newton. Le copernicianisme dont héritèrent les 18e, 19e et 20e siècles est un copernicianisme révisé et adapté à la conception newtonienne du monde. Bibliographie Introductions à l'astronomie de Copernic La révolution copernicienne de Thomas S. [...]
[...] Son livre fut très contesté dont Copernic s'était déjà préparé avant sa mort. Son ouvrage ne pouvait être lu par personne, à l'exception des astronomes érudits de son temps. En dehors du monde de l'astronomie, le De Revolutionibus fit au début très peu de bruit. Avant que l'opposition des profanes et du clergé n'ait eu le temps de se développer sur une vaste échelle, la plupart des meilleurs astronomes européens, à qui s'adressait le livre, avaient trouvé indispensable l'une ou l'autre des techniques mathématiques de Copernic. [...]
[...] La Terre n'a pas un mouvement violent. Son mouvement est inné. Selon Ptolémée, tout ce qui est violent doit disparaître. Or, la Terre ne l'est pas donc elle ne peut disparaître. Le deuxième mouvement se situe des lignes 16 à 60, il expose son propre questionnement suscité par les théories de Ptolémée qui semblent incohérentes. Il s'interroge sur la mouvance du ciel, comparée à celle de la Terre. Plus l'objet est grand, plus avec la croissance du mouvement, la superficie augmenterait. [...]
[...] Son père mourut, en 1483, alors que Copernic n'avait encore que dix ans. Cette disparition aurait pu avoir un effet désastreux sur sa formation, sans l'intervention de son oncle maternel. Frère unique de Barbara, Lucas Watzenrode fils (1477-1512) poursuivit avec succès une brillante carrière dans les affaires ecclésiastiques et appartient à la suite du primat de Pologne. Devenu, en 1489, évêque de Warmie, il prit des dispositions pour que ses neveux André et Nicolas, s'inscrivissent à l'université de Cracovie, où il s'était lui-même inscrit en 1463. [...]
[...] Le mouvement autour du centre est circulaire donc le centre produit un mouvement. Le septième mouvement se trouve des lignes 152 à 162 où il fait une conclusion et donne un point final à sa théorie qui est celle que le mouvement de la Terre est plus probable que son immobilité. La Terre fait bien les choses donc si celles-ci sont, ainsi, c'est que c'est ce qu'il faut pour que tout fonctionne parfaitement. La Terre tourne de par son origine. Elle n'est poussée par aucune force. [...]
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