En 1828, Victor Hugo est déjà connu pour ses poèmes, mais n'est pas illustre. Cette préface est un plaidoyer indirect contre la peine de mort. Le Dernier jour d'un condamné, réquisitoire politique contre la peine de mort, est un petit roman écrit à la première personne qui a, dès sa sortie, connu un grand succès et qui a fait scandale. Lors de sa réédition, Victor Hugo y rajoute une préface explicative. C'est un modèle d'argumentation polémique, comprenant deux parties. Hugo montre d'un côté les horreurs de la peine de mort, et émet des propositions contre la peine de mort d'un autre côté. La portée de cette préface est sans conteste, cependant il faut constater que la peine de mort a été abolie bien tard en France, en effet elle a été abolie en 1981 sous la présidence de François Mitterrand, à l'initiative de Badinter.
Nous allons nous demander comment Victor Hugo mène son argumentation.
Victor Hugo pour argumenter ses propos mène une réfutation rigoureuse et adopte un discours polémique.
[...] Commentaire de la préface de Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo En 1828, Victor Hugo est déjà connu pour ses poèmes, mais n'est pas illustre. Cette préface est un plaidoyer indirect contre la peine de mort. Le Dernier jour d'un condamné, réquisitoire politique contre la peine de mort, est un petit roman écrit à la première personne qui dès sa sortie, connu un grand succès et qui a fait scandale. Lors de sa réédition, Victor Hugo y rajoute une préface explicative. [...]
[...] Outre le fait de recourir à une réfutation rigoureuse, Victor Hugo adopte un ton polémique. Victor Hugo adopte notamment un discours polémique, cela se perçoit à travers une mise en forme dialoguée. L'argumentation est vivante, il interpelle ses adverses en utilisant le pronom personnel Vous ainsi que le pronom personnel votre puis il prend de la distance en recourant au pronom personnel indéfini On tout en continuant d'utiliser l'impératif à la deuxième personne du pluriel Transformez , par la suite il utilise le pronom personnel Nous parlant ainsi en son nom et au nom de toute la société. [...]
[...] Ceci renvoie au rôle répressif, punitif du droit pénal. Mais, Victor Hugo conteste cela Ni l'un, ni l'autre en affirmant Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. Victor Hugo répartit les rôles, en disant Se venger est de l'individu il fait référence à la vengeance privée exercée dans les sociétés primitives, il s'agit en fait de la loi du Talion Œil pour œil, dent pour dent mais en aucun cas la vengeance ne constitue pour Hugo un rôle que la société doit remplir. [...]
[...] En effet, il propose aux gardes de mieux faire leur ronde s'ils craignent que des condamnés s'échappent. En outre, il émet une critique à l'égard de l'organisation pénitentiaire. En effet, il se révolte de voir qu'il enferme des criminels dans des prisons dont les barreaux ont peut-être des risques de céder. En disant cela, il tente de montrer que le système judiciaire a des défauts. Selon, lui il faut certes punir les criminels en les enfermant pas exemple, mais pas en les condamnant à mort, surtout que c'est une sentence irrévocable. [...]
[...] Le châtiment est au-dessus d'elle étant exercé par Dieu, la vengeance au-dessous dans la mesure où il en condamne le recours. Il conclut en affirmant Elle ne doit pas punir pour venger il va alors annoncer quel est le rôle de la société . La troisième partie commence donc après cette phrase et va jusqu'à la fin le Mardi gras vous rit au nez D'emblée dans cette partie, il annonce le rôle que la société doit jouer, elle doit corriger pour améliorer En ce sens, la société doit réguler les comportements afin que les comportements dangereux et nocifs pour le bien-être et la sécurité de la société ne se reproduisent plus. [...]
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