Commentaire des textes "Les Obsèques de la Lionne" (Jean de la Fontaine) et "De la Cour" (La Bruyère).
[...] En somme, la critique commune à ces deux auteurs est centrée sur les courtisans du roi, lesquels sont sans personnalité, prête à tout pour plaire au roi, en utilisant le mensonge, la vanité, l'hypocrisie. Question 2. Le but de texte argumentatif est de soutenir une thèse, une idée, sur un sujet donné afin de changer ou modifier l'opinion de son adversaire. À ce titre, les auteurs peuvent soit convaincre, soit persuader. Convaincre un lecteur signifie faire appel à une réflexion argumentée. [...]
[...] En effet, l'utilisation du procédé de la rhétorique. En effet, la rhétorique consistant à l'éloquence, par le style déclamatoire, l'on image très bien, au travers ces textes, la dénonciation des courtisans. Le but étant de persuader les lecteurs que les courtisans sont vaniteux, hypocrites, etc. Question 3 En introduction, l'on peut définir l'humour comme étant un style, une marque de l'esprit consistant à mettre en exergue la réalité sous une autre forme, par l'utilisation de l'absurde, le comique ou encore le ridicule à travers une forme de communication. [...]
[...] L'on voit bien dès lors la cible commune aux deux auteurs : la cour du roi, et plus particulièrement les courtisans. En effet, Jean de La Fontaine fait une approche critique des courtisans de la cour du roi, comme on peut le justifier par le vers n°16 : « Messieurs les courtisans ». La cible est d'autant plus les courtisans puisque Jean de la Fontaine les compare aux animaux v16 alors qu'il est en train de les comparer à des animaux notamment par l'utilisation du verbe « Rugir » (v.16). [...]
[...] La Bruyère utilise un procédé différent, il utilise celui de l'ironie, qui consiste à dire l'inverse de ce que l'on pense. Par exemple, « qui même les a vus marcher ? », en se moquant très ouvertement des courtisans. De plus La Bruyère utilise énormément d'adjectifs afin de qualifier l'empressement des courtisans, ce qui renforce le style ironique, notamment : « « jamais vu assis » ; « jamais fixes et arrêtés » ; « Ne les retardés pas » ; « courses précipitées » ; « ceux qui pressent » ; « ils se lancent impétueusement dans la foule ». [...]
[...] Il s'agit d'une critique, en utilisant le procédé de la satire, procédé qui peut se définir comme étant une critique de la société, basé sur les vices, les mœurs publiques. Il s'agit d'un texte mêlant à la fois la prose et les vers. Pour prendre un exemple, au dernier vers : « Ils goberont l'appât, vous serez leur ami ». Il s'agit clairement de l'utilisation de la satire par lequel Jean de La Fontaine dénonce les fourberies et l'hypocrisie de la Noblesse entourant la cour du Roi. La satire est d'autant plus renforcée en dénonçant l'hypocrisie de ce peuple : « vous serez leur ami ». [...]
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