Le texte proposé à notre étude est un extrait du roman Le lys dans la Vallée de Balzac. Nous sommes à la fin du chapitre « les deux enfances »; le narrateur Homodiégétique , Félix, a eu une enfance malheureuse et n'a jamais reçu de véritables témoignages d'affection excepté celui de madame Mortsauf - une femme plus âgée que lui qui habite dans le domaine voisin d'où il se trouve à ce moment du roman. Il éprouve pour elle une très forte inclination, cependant, ce sentiment n'est pas réciproque; madame de Mortsauf est en effet mariée. Toutefois, juste avant le passage proposé à notre étude, madame de Mortsauf a confié à Félix de nombreuses choses personnelles, et elle lui a demandé de les garder secrètes. Elle lui a également demandé de garder secret le comportement de son mari; ce comportement relève en effet chez le mari une grande faiblesse morale et psychologique. Ainsi, dans le passage proposé à notre étude, le protagoniste se trouve dans une grande joie, et le texte décrit les sentiments éprouvés par le narrateur à ce moment là par lui-même. On peut relever . Le premier mouvement va jusqu'à « amour » ligne 10 , le narrateur sent qu'un tournant dans sa vie est en train de se faire; jusqu'à la ligne 17 à « venir à moi » , le narrateur exprime le désir qu'il a de rester à l'extérieure; jusqu'à la ligne 29 à « plus haut » le narrateur parle en terme élogieux de madame Mortsauf; enfin le dernier mouvement le narrateur réfléchi sur le bonheur qu'il est en train de vivre. Comment l'auteur dans un la description du bonheur intense du protagoniste nous fait-il comprendre sa jeunesse et son inexpérience, et comment l'auteur réussit-il à proposer à travers de son personnage une réflexion sur le bonheur.
[...] Ce moment de bonheur est également intense, parce que la femme qu'il aime est décrite par lui comme proche de la perfection. Elle est désignée de manière élogieuse: Combien elle me parut grande lignes 17 et 18, la tournure emphatique avec l'adverbe combien insiste dessus. Le narrateur insiste également sur sa qualité d'altruisme. Il utilise plusieurs syntagmes décrivant la même idée: avec son oubli profond du moi, sa religion pour les êtres blessés, faibles ou souffrants lignes 18 et 19; il convoque à nouveau le sacré. Ainsi, madame de Mortsauf est érigée à un statut de quasi-perfection. [...]
[...] Ainsi, le lecteur peut voir à travers ce passage que le protagoniste n'est pas encore habitué à ce sentiment qu'est la passion pour une autre personne, et que par conséquent il le maîtrise avec difficulté. Ainsi, le bonheur qu'il vit dans ce passage est plus dû à sa fougue qu'à la véritable situation Pourquoi alors en vient-il a de telles pensées? La première centaine de pages du roman parle de l'enfance de Félix. Durant celle-ci, ce dernier n'a reçu aucune démonstration d'amour de la part de ses parents ni de ses sœurs. Balzac fait donc de son protagoniste quelqu'un qui à 20 ans est totalement étranger à la moindre démonstration d'affection envers lui. [...]
[...] Nous sommes à la fin du chapitre les deux enfances le narrateur Homodiégétique , Félix, a eu une enfance malheureuse et n'a jamais reçu de véritables témoignages d'affection excepté celui de madame Mortsauf - une femme plus âgée que lui qui habite dans le domaine voisin d'où il se trouve à ce moment du roman. Il éprouve pour elle une très forte inclination, cependant, ce sentiment n'est pas réciproque; madame de Mortsauf est en effet mariée. Toutefois, juste avant le passage proposé à notre étude, madame de Mortsauf a confié à Félix de nombreuses choses personnelles, et elle lui a demandé de les garder secrètes. [...]
[...] Comment l'auteur dans un la description du bonheur intense du protagoniste nous fait-il comprendre sa jeunesse et son inexpérience, et comment l'auteur réussit-il à proposer à travers de son personnage une réflexion sur le bonheur. Il conviendra de montrer dans un premier temps que cette scène est un moment de bonheur intense pour le narrateur; nous montrerons ensuite que ce passage semble traduire chez le héros une étape d'un parcours initiatique; enfin, nous verrons que ce passage est aussi une réflexion sur le bonheur. Dans ce passage le protagoniste vit un intense moment de bonheur. [...]
[...] Il semble que dans ce passage, le bonheur soit lié de près à la nature et plus particulièrement au ciel. En effet aux lignes 13 et 14 le narrateur souhaite rester dehors pour se délecter de ce qui vient de se passer je voulus rester voluptueusement rester sous l'azur ensemencé d'étoiles, entendre encore en moi-même ces chants de ramier vessé les tons simples de cette confidence ingénue Tout au long de ce passage, le ciel est relativement présent, tant bien dans des métaphores Cette pensée m'éleva soudain à des hauteurs éthérées. [...]
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