Roman d'Émile Zola (1840-1902), « Au bonheur des Dames» 11ème volume de la série les Rougon-Macquart, entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins à travers une histoire sentimentale. Le modèle du personnage d'Octave Mouret est Auguste Hériot, co-fondateur des Grands Magasins du Louvre. Nous sommes ici au douzième chapitre. Le passage est formé d'une description réaliste du magasin « Au Bonheur des dames » en plein essor, il permet aussi d'installer la double intrigue commerciale et amoureuse autour de Denise et l'ascension fulgurante de Mouret, qui malgré son succès économique éprouve de la frustration en n'obtenant pas les faveurs de Denise.
[...] Le modèle du personnage d'Octave Mouret est Auguste Hériot, co-fondateur des Grands Magasins du Louvre. Nous sommes ici au douzième chapitre. Le passage est formé d'une description réaliste du magasin Au Bonheur des dames en plein essor, il permet aussi d'installer la double intrigue commerciale et amoureuse autour de Denise et l'ascension fulgurante de Mouret, qui malgré son succès économique éprouve de la frustration en n'obtenant pas les faveurs de Denise. I. Une vision épique de la réussite commerciale de Mouret A. [...]
[...] C'est Denise qui dans la fin du roman parachève cette humanisation à la fois de Mouret et du magasin, en suggérant au directeur du magasin des mesures pour améliorer le quotidien de ses vendeurs. Conclusion Zola mêle ici habilement les deux fils de l'intrigue du roman : il parvient à peindre l'accroissement du magasin tout en étant peintre de la passion amoureuse. Par un puissant effet de contraste, il arrive à imbriquer profondément ici ces deux éléments du roman. Dans la suite du chapitre 12, Zola développe cette passion en faisant éprouver à Mouret les affres de la jalousie, quand celui-ci surprend Denise en train de discuter avec Deloche. [...]
[...] Commentaire composé d'un extrait du chapitre 12 de Au Bonheur des Dames Texte Il redescendait, visitait la caisse centrale, où quatre caissiers gardaient les deux coffres-forts géants, dans lesquels venaient de passer, l'année précédente, quatre-vingt-huit millions. Il donnait un coup d'oeil au bureau de la vérification des factures, qui occupait vingt-cinq employés, choisis parmi les plus sérieux. Il entrait au bureau de défalcation, un service de trente-cinq jeunes gens, les débutants de la comptabilité, chargés de contrôler les notes de débit et de calculer le tant pour cent des vendeurs. [...]
[...] Non toujours, dans et plus loin la formule revient même sous une forme ternaire : c'était non, toujours non, quand même Le retour de cette réponse donne une tonalité élégiaque à ces pages et produit comme un refrain dans une prose qui ressemble un tant soit peu à des stances. On appelle élégie un poème de registre lyrique qui exprime une plainte douloureuse, des sentiments mélancoliques. L'élégie développe les thèmes du regret, du deuil, du souvenir, de la fuite du temps Un ton élégiaque est ainsi un ton mélancolique. On donne le nom de stances à des poèmes lyriques à tonalité élégiaque qui sont composés d'un nombre variable de strophes habituellement du même type ou bien à des monologues de théâtre composés de strophes hétérométriques. (ex. [...]
[...] d'autant plus que Zola associe ici nettement les divers lieux du magasin et la réponse négative de Denise. L'accumulation des verbes d'action en tête des propositions concourt à donner l'impression d'une errance sans fin et maladive il redescendait visitait il donnait il entrait il allait d'autant plus que Zola fait repasser Mouret par les mêmes lieux il visitait la caisse centrale il revenait à la caisse centrale donnant ainsi l'impression d'un être à la dérive, dans un mouvement répétitif et désordonné. [...]
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