Molière, Malade Imaginaire, Argan, Dieu, Béralde, Tartuffe, Angélique, médecine, Thomas Diafoirus, Fleurant, Purgon, Léandre, valet, Polichinelle, Marc-Antoine Charpentier, jeu d'acteur, sérénade, comédie-ballet, Le Bourgeois gentilhomme
En 1661, Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, invente un genre nouveau : la comédie-ballet. Après Le Bourgeois gentilhomme en 1670, le dramaturge écrit plusieurs pièces dont notamment Le Malade imaginaire en 1673. Dès l'Antiquité, la comédie cherche à faire rire et divertir ses spectateurs en supposant une certaine légèreté, opposée à la gravité de la tragédie.
[...] Il suffit donc de mettre un bonnet et une robe, et même si on dit des choses qui n'ont pas de sens, elles passeront pour quelque chose d'intelligent. C'est ainsi que Molière fait une critique très marquée et ressentie dès le début de l'œuvre de la médecine. Par ailleurs, il fait également une critique de la société de son époque. Il dénonce les mariages forcés et également le mariage à Dieu, c'est-à-dire le couvent. Toinette et Béralde tentent de raisonner Argan quant au mariage d'Angélique. Son père ne lui fait épouser un médecin que pour ses propres intérêts. [...]
[...] Toinette apparaît alors comme Dorine dans Tartuffe, puisqu'elle essaye de raisonner son maître quant aux véritables sentiments d'une personne. Ainsi, dans la dernière pièce de Molière, Le Malade imaginaire, le divertissement apparaît comme une des fonctions essentielles de l'œuvre par son genre, une comédie-ballet, ses personnages comiques et pleins d'esprit pour certains et les situations dans lesquelles le metteur en scène les met. Mais ce n'est pas sa seule fonction : Molière se sert également de la comédie afin de critiquer les mœurs de son temps comme la médecine ou encore la société. [...]
[...] La comédie Le Malade imaginaire de Molière, a-t-elle pour seul rôle le divertissement du spectateur ? En 1661, Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, invente un genre nouveau : la comédie-ballet. Après Le Bourgeois gentilhomme en 1670, le dramaturge écrit plusieurs pièces dont notamment Le Malade imaginaire en 1673. Dès l'Antiquité, la comédie cherche à faire rire et divertir ses spectateurs en supposant une certaine légèreté, opposée à la gravité de la tragédie. Mais à travers la fameuse citation « castigat ridendo mores », corrigez les mœurs par le rire, une nouvelle dimension s'ajoute. [...]
[...] Fleurant est un moyen plus discret et subtil de divertir le lecteur, mais si ce dernier est attentif, il ne le manquera pas comme lorsque Toinette dit : « C'est à M. Fleurant à y mettre le nez » en s'adressant à Argan. Ce dernier est angoissé à l'idée de n'avoir pas pris l'une de ses médecines et doit aller aux toilettes plusieurs fois au cours de la pièce. Ainsi, l'auteur permet au spectateur de se changer les idées en rendant des personnages comiques et intéressants. [...]
[...] Le spectateur se retrouve donc très surpris et ce qui crée la surprise crée un divertissement. La mise en abyme intervient lorsque les deux frères parlent à propos de Molière, l'écrivain même de l'œuvre dont ils sont les personnages. Pour finir, Molière utilise donc des retournements de situation afin de garder son spectateur intéressé. Ce n'est pas son unique rôle Le Malade imaginaire est donc un véritable spectacle qui permet aux spectateurs de se changer les idées grâce à des situations comiques et à ses personnages. [...]
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