C'est une dissertation qui analyse une citation de Théodore de Banville extraite de son oeuvre "Petit traité de poésie française" publié en 1872. Elle analyse entre autre les fonctions du poètes et le travail de création poétique.
[...] Dans son recueil Alcools publié en 1918, Apollinaire innove ici avec non pas la forme mais la ponctuation. C'est la première fois qu'un ouvrage entier est publié sans qu'il n'y ait une virgule ou un point. La présentation est classique, il n'y a pas d'innovation formelle, pas de calligramme mais la syntaxe laisse une libre interprétation des vers. L'expérience ne se fait pas uniquement à propos de la forme et la syntaxe du poème, il se fait également sur les émotions que va transmettre le poète. [...]
[...] Le thème du poème reprend donc une aventure et notamment sa fin, écrite par Homère dans l'Odyssée qui est une référence mythologique incontournable. Surtout au moment de la Renaissance qui est un mouvement artistique qui consiste à s'inspirer de l'art antique. Les Anciens sont alors vus comme la perfection que seuls quelques rares artistes auront réussi à dépasser selon leur contemporain tel que Michel-Ange. Cette inspiration des anciennes épopées et autres mythes demande au poète une culture littéraire antique complète et générale. [...]
[...] En effet, le poète réalise dans un premier temps ses propres expériences que cela soit au niveau de la forme ou bien du sujet qu'il va évoquer. Ainsi, au XXe siècle il y a un véritable travail réalisé par Guillaume Apollinaire dans son recueil Calligrammes. Ainsi, le poète va faire de ses poèmes un lieu d'expérimentation notamment sur la forme des poèmes. En effet, les poèmes sont traditionnellement présentés sous la forme de strophes en vers, parfois en prose également. [...]
[...] Le fait qu'une forme contraignante ne soit pas forcément synonyme de restriction est évoquée dans les Correspondances de Baudelaire de 1860. Le poète dit alors : « Parce que la forme est contraignante l'idée jaillit plus forte », il signifie ici que cela peut être au contraire vu comme un avantage pour le poète dont l'objectif est de transmettre un message, un ressentit. La contrainte peut être vue comme un défi pour l'auteur. La tradition est alors émancipatrice et non pas restrictive. [...]
[...] Aristote soutient la thèse inverse de Platon qui rejette la mimesis. Pour lui, on imite « depuis notre petite enfance » et que cela nous satisfait. Il est donc naturel pour l'homme d'imiter ce qu'il voit puisqu'il en tire des apprentissages. Ce qui est nécessaire dans la vie et dans tout métier. Théodore de Bainville précise bien que le poète « doit avoir appris son métier par imitation ». C'est en observant et en reproduisant ce qui a été fait qu'il est possible d'innover et de créer. [...]
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