Littérature, Le Cid, Pierre Corneille, cour d'Espagne, amant de Chimène, Don Rodrigue, Don Diègue, stratégie militaire, tactique militaire
Le Cid, tragédie-comédie de Corneille raconte comment Don Rodrigue, valeureux noble de la cour d'Espagne et amant de Chimène, se voit contraint de faire un choix douloureux entre amour et honneur. Ce déchirement est incarné par l'affrontement entre deux familles après que Rodrigue, fils de Don Diègue a tué dans un duel le père de son amante Chimène. S'ensuit alors une rivalité entre les deux familles que nous pouvons appréhender dans l'acte IV scène 3, où les Maures sous les ordres de Chimène, cherchent à attaquer Rodrigue par surprise et à le tuer. Ce dernier va alors faire preuve de prouesses spectaculaires en menant une stratégie militaire de contre attaque à la perfection.
[...] Le sentiment du lecteur peut se rapprocher de celui du Chimène qui, après les prouesses de Rodrigue, n'hésite pas à laisser libre cours à ses manifestations d'admirations. [...]
[...] Le Cid (1637), Corneille Acte IV, scène 3 Objet d'étude : La question de l'Homme dans les genres de l'argumentation Séquence 5 : Le choix des armes Introduction : Le Cid, tragédie-comédie de Corneille raconte comment Don Rodrigue, valeureux noble de la cour d'Espagne et amant de Chimène, se voit contraint de faire un choix douloureux entre amour et honneur. Ce déchirement est incarné par l'affrontement entre deux familles après que Rodrigue, fils de Don Diègue a tué dans un duel le père de son amante Chimène. [...]
[...] Par ailleurs, ce dernier éprouve un certain émerveillement au regard de la dimension épique du combat. II- La perception épique du récit Glorification du conflit : l'emploie du registre épique • Corneille présente le combat comme étant noble, toujours sous un angle victorieux - extrait centré sur les exploits de Rodrigue et non sur la défaite des ennemis - défaite minimisée : les soldats ennemis « s'estiment » tout simplement « perdus » • Glorification des combats « abord[és] sans peur », avec « impatience » • Effets d'emphase/ amplification « brulant d'impatience », « nous nous vîmes 3000 » Valeurs héroïques du soldat mises en avant : • Soldat courageux et viril - « sur le front une mâle assurance » - « mille cris éclatants » guerrier intrépide - « passe une bonne part d'une si belle nuit » assurance du soldat • Antithèse « épouvantés » / « courage » hardiesse du soldat dont « un tel visage » n'arbore aucune peur • Vertus patriotiques du guerrier mises en avant Ce grand combat suscite l'émerveillement du lecteur, subjugué devant tant de courage Conclusion : Au travers de ce récit, Corneille parvient à susciter chez le lecteur à la fois de l'émerveillement et de l'admiration en exposant les prouesses remarquables que les troupes, menés par Rodrigue, exécutent à la perfection. [...]
[...] Problématique : Comment Corneille à travers ce récit chevaleresque arrive-t- il à susciter l'émerveillement et l'admiration du lecteur ? Plan : La stratégie militaire de Rodrigue menée à la perfection II- La perception épique du récit La stratégie militaire de Rodrigue menée à la perfection Stratagème orchestré minutieusement par Rodrigue : • Récit narratif (présent + passé simple) description vivante • Monologue de Rodrigue, emploie du pronom personnel « je » • Mène l'action et dirige les troupes comme un chef d'orchestre : - « autour de moi » il se met au centre de l'action - « [l'ordre] que je donne à tous », « par mon commandement » autorité • Vers en alexandrin structure et rythme la stratégie militaire Intelligence de Rodrigue dans l ‘élaboration de la stratégie militaire : • CL tactique militaire • Rodrigue joue un double rôle - « feint » l'adversaire en « abusant de leurs esprits » - Il joue dans l'ombre, « cache » ses soldats « sans faire de bruit » dans un « profond silence » guette sa proie dans une discrétion absolue - Oxymore « obscure clarté » • Trompe l'adversaire qui pensait le surprendre mais qui se voit « surpris » Victoire absolue de Rodrigue : • L'écrasante victoire - Nombre considérable de soldats : passe de « cinq cents » à « trois mille » et ce nombre « augmentait à toute heure » avec « trente voiles » ennemies - Métaphore : « courent se livrer aux mains qui les attendent » • L'ennemi s'avoue vaincu avant même d'avoir levé les armes L'intelligence et la force suprême du héro, mises au service de sa stratégie militaire, suscitent l'admiration du lecteur. [...]
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