Le 16 août 1328, fut le jour où se vérifia la conspiration menée par Luigi Gonzague contre Rinaldo Bonaccolsi et la date du début de la domination des Gonzague sur le Mantouan. Cependant, pour pouvoir mentionner un vrai État des Gonzague, il faudra attendre fin 1433, quand le 22 septembre, Gian Francesco Gonzague reçut des mains de l'empereur Sigismond, les insignes du titre de marquis.
C'est seulement avec l'obtention de cette dignité que les Gonzague purent se détacher de l'autonomie communale par laquelle, bien que formellement, ils avaient jusqu'alors fait dériver leur propre pouvoir et par conséquent rendu légitime le pouvoir héréditaire servant à la domination de l'Etat mantouan. Parmi leurs possessions figurent ces petites villes : Asola, Bozzolo, Castelgoffredo, Castiglione delle Stiviere, Goito, Sabbioneta e Solferino.
[...] Puis, il enchaîna sur les façades extérieures, moins conservées, les peintures de Saint Pierre, Saint Paul, Moïse et Isaïe, quatre figures puissantes et significatives. L'éminent artiste peignit également parmi les trente-six tablettes qui décorent le parapet de la tribune des chanteurs, onze prophètes, douze sibylles et treize saints. En face de l'orgue, sur la chaire polygonale, Romanino ainsi que ses élèves peignirent les cinq tablettes des façades et sur la colonne sous le dais, un Ecce Homo. L'église entière dans sa partie inférieure était autrefois décorée de fresques. [...]
[...] Chaire de la Cathédrale d'Asola avec les peintures de Romanino, Asola, vieux sceau municipal, Asola le palais Beffa avec portail et ornements baroques. BOZZOLO 16 Bozzolo Caserne Nera, palais des Gonzague,Ecussons de Buzzolo et de Castiglione delle Stiviere. Bozzolo, commune vaste et gracieuse conserve aux avants de ses murailles, quelques traces de sa splendeur passée: Là-bas de 1599 à 1666, un Hôtel de la Monnaie fonctionnait ; vue de Bozzolo, dans une vieille imprimerie. La porte de San Martino. Le beau théâtre de Bozzolo, édifice d'une bonne architecture précédé d'un pronaos pourvu sur les côtés de larges portiques. [...]
[...] Despotique et violent, il suscita la rébellion des paysans de toute la contrée qui assassinèrent tous les ministres, les conseillers et les percepteurs des Gonzague et proclamèrent la République. Les Gonzague, était parenté aux Nevers et compromis avec la France. De ce fait, l'empereur séquestra leur Duché et la minuscule République de Solferino. Du vieux Château Gonzague, il ne reste que la porte d'entrée, l'église paroissiale et quelques autres adjacentes. La forteresse carrée de 24 mètres, abrite aujourd'hui les différentes armes, des trois armées au combat, utilisées pendant la bataille de Solferino en 1859. [...]
[...] A Goito, on voudrait d'après ses habitants, que le poète Sordello, troubadour célébré par Dante, y soit né. SABBIONETA Il y a des zones d'ombre, en ce qui concerne les lointaines origines de Sabbioneta. Il est question d'un humble bourg vers la fin du VIIIème siècle, appartenant à des moines bénédictins de Leno qui l'avait reçue de Charlemagne. En 924, le roi Rodolfo, priva les Bénédictins de Sabbioneta pour la donner à Aicard, évêque de Parme. La commune devint en 1021, seigneurie de Gian Pietro Persico puis au Comte allemand Bosone. [...]
[...] Pourtant, les Visconti s'en remparèrent après la mort de Galeazzo. Tandis que le Duché des Visconti était en train de s'amenuiser, la femme du défunt Galeazzo pour s'acquitter d'une dette envers Francesco Gonzague, lui donna en échange parmi d'autres terres, Castiglione. En 1445, un traité d'alliance fut conclu qui stipulait que le Duc de Milan conservait les possessions des Gonzague et que de surcroit Francesco Gonzague devenait premier seigneur de Castiglione. Alessandro Gonzague lui succéda et gouverna avec sagesse. Il fit rassembler en un codex appelé «Alessandrino les différentes lois constituant la base du Gouvernement jusqu'en 1796. [...]
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