L'expression « tomber de Charybde en Scylla » est utilisée depuis le quatorzième siècle mais ses origines remontent à l'Antiquité. Charybde et Scylla étaient des personnages de la mythologie grecque. Charybde illustre un destin assez simple mais tranché : la mort pour tous ou la vie pour tous. Scylla de son côté symbolise la mort pour une partie de l'équipage et la survie pour l'autre partie. Choisir entre Charybde et Scylla c'est donc choisir entre un sacrifice certain d'une partie des membres ou au contraire prendre le risque de sauver tout le monde ou de tuer tout le monde.
La première, fille de Poséidon et de Gaia, a été punie par Zeus à vivre sur un rocher dans un détroit (vraisemblablement le détroit de Messine) pour avoir mangé le bétail d'Héraclès. Selon la légende, trois fois dans la journée, Charybde aspirait et recrachait les eaux de la mer et les bateaux qui naviguaient. Scylla est un monstre au corps de femme (transformée par la magicienne Circé) elle aussi dans le même détroit, qui dévore les bateaux qui ont échappé à Charybde. C'est donc de là que vient l'expression, ceux qui évitent Charybde tombent inexorablement sur Scylla.
[...] Le sort peut donc se retourner quand on décide d'affronter les problèmes. Conclusion En conclusion, nous avons vu que l'hypothèse que nous avons initialement formulée peut s'avérer un peu naïve, elle reviendrait à penser que l'homme est soumis au bon vouloir de la destinée mais cela reviendrait à enlever la responsabilité de l'homme et en réalité, même si parfois les obstacles, malheurs peuvent arriver sans que l'on n'y soit pour rien, l'homme reste responsable de sa réaction face au malheur, soit-il le fuit et prend le risque d'éviter Charybde pour tomber sur Scylla ou bien il choisit d'affronter le problème, bien sûr, cela peut amener de mauvais choix mais cela fait partie du risque à prendre, comme on dit qui ne tente rien n'a rien, éviter les problèmes n'est pas une solution, à l'image d'Hercule qui a su faire face à ses douze travaux, affronter les problèmes pour ne pas aller de Charybde en Scylla. [...]
[...] Faut-il affronter les problèmes ou au contraire les éviter et dans ce cas risquer de se voir confronter à un autre ? C'est pour répondre à cela que nous allons traiter dans un premier temps l'hypothèse la plus élémentaire qui consiste à dire qu'aller de Charybde en Scylla n'est que l'expression d'une infortune exceptionnelle, nous verrons ensuite que cette hypothèse peut s'avérer contradictoire, cela reviendrait à accepter la notion de destinée, peut- être que ces obstacles infinis sont uniquement la conséquence de mauvais choix de l'individu, il faudrait alors peut-être affronter les obstacles pour justement empêcher que ceux-ci se répètent indéfiniment et c'est cet aspect du problème que nous étudierons donc en dernier lieu. [...]
[...] Selon la légende, trois fois dans la journée, Charybde aspirait et recrachait les eaux de la mer et les bateaux qui naviguaient. Scylla est un monstre au corps de femme (transformée par la magicienne Circé) elle aussi dans le même détroit, qui dévore les bateaux qui ont échappé à Charybde. C'est donc de là que vient l'expression, ceux qui évitent Charybde tombent inexorablement sur Scylla. C'est pour cela que l'expression tomber de Charybde en Scylla signifie : éviter un péril pour tomber sur un autre peut-être encore plus sérieux. [...]
[...] De Charybde en Scylla L'expression «tomber de Charybde en Scylla» est utilisée depuis le quatorzième siècle mais ses origines remontent à l'Antiquité. Charybde et Scylla étaient des personnages de la mythologie grecque. Charybde illustre un destin assez simple mais tranché : la mort pour tous ou la vie pour tous. Scylla de son côté symbolise la mort pour une partie de l'équipage et la survie pour l'autre partie. Choisir entre Charybde et Scylla c'est donc choisir entre un sacrifice certain d'une partie des membres ou au contraire prendre le risque de sauver tout le monde ou de tuer tout le monde. [...]
[...] C'est pourquoi cela nous amène à penser que finalement, même si l'homme n'est pas nécessairement responsable du premier obstacle qui s'oppose à lui et que dans de très rares cas, il se peut que des obstacles se produisent en série par le simple fruit du hasard, cela reste exceptionnel et dans la majorité des cas, l'apparition de multiples malheurs est simplement dû à une mauvaise gestion de ceux-ci, l'homme est responsable du malheur qui lui arrive car il cherche constamment par nature à éviter les obstacles, à les contourner, mais en procédant ainsi, il en crée finalement d'autres, peut- être faut-il alors simplement affronter les obstacles ? Peut-être qu'il n'est pas responsable de tout mais il doit affronter ce qui lui fait obstacle La question n'est en effet pas de savoir comment apparait un malheur, s'il est oui ou non lié au hasard, mais comment le traiter et c'est précisément en l'affrontant que l'on met fin à cette série en quittant cette attitude lâche qui consiste à fuir les problèmes. Nous pouvons illustrer ceci en évoquant le récit biblique de Job. [...]
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