Dans une monarchie féodale, le roi et souverain et suzerain. Charlemagne doit beaucoup aux chansons de geste. Sa place dans Roland ne peut être comprise qu'à partir de la pensée politique du 12e siècle qui s'exprime à travers deux formes de pensées : - la savante (théologie politique), vient de penser en latin. Elle s'intéresse au souverain.
- le droit féodal qui réfléchit à sa nature, à son pouvoir. C'est celui que pratiquent les seigneurs. Il régit les relations entre le souverain et les vassaux. (...)
[...] Charlemagne et la royauté : l'idéal politique dans la Chanson de Roland Introduction. Le texte est développé autour d'un groupe social, la chevalerie appelée aussi les Bellatores. La Chanson de Roland est anachronique. En effet, l'action se déroule pendant l'ère carolingienne, mais le texte donne une représentation sociale du monde qui correspond à la réalité de l'époque de rédaction de l'œuvre (11-12e siècle), ce sont les temps féodaux. Dans une monarchie féodale, le roi et souverain et suzerain. Charlemagne doit beaucoup aux chansons de geste. [...]
[...] C'est une christianisation d'un motif plus ancien. IV) Conclusion. C'est un monde de la violence guerrière, du désordre et de la mort. Leur violence n'exclut pas la possibilité de l'harmonie. Elle se construit autour de Charlemagne. Sa guerre est légitime, cela vient de l'étymologie chrétienne du texte. Le roi est le vicaire de Dieu Il y a une harmonie politique, rompue par un personnage négatif Ganelon. Le reste est uni dans un idéal commun et dans le service de la foi et du souverain. [...]
[...] Dieu et le souverain sont le même plan. Roland meurt en ayant le sentiment d'avoir fait son devoir (l173,174). C'est un texte de propagande religieuse, il montre le culte médiéval des reliques. Il y a également la problématique de la gloire personnelle. Recherche de la postérité et le service de Dieu ne sont pas incompatibles tout comme gloire et service du roi ne sont pas non plus incompatibles. Roland meurt en homme apaisé car il meurt en chevalier accompli. Il est confiant dans sa renommée. [...]
[...] La chanson de geste fait intervenir le merveilleux chrétien (mirabelia). Le texte fait intervenir Dieu directement ou indirectement. Il y a trois miracles : Les songes (il y en a quatre). On hésite entre manifestation du mal, démons (ce sont des illusions perverses, dangereuses, inquiétantes) et un moyen emprunté par Dieu pour se manifester aux hommes (avertir,mettre en garde d'une façon imagée de leur avenir). C'est le cas chez Charlemagne. L'ange gardien. Il naît au moyen-Âge. Le songe doit être interprété. [...]
[...] C'est dans la Chanson de Roland, dans l'épisode de Baligant. Il incarne cette fonction de roi guerrier, un chevalier d'exception. Il intervient dans la mêlée, renverse ses ennemis comme les autres (l.149), il sauve le Duc de Naimes. Les laisses décrivent la bataille entre Charlemagne et Baligant. Ce sont des hyperboles, cela vient du style épique de la chanson de geste. Au début du texte, il semble vieilli (la barbe fleurie). Il est morne et pensif, il est abattu. Il est blanchi sous le harnais, il incarne la sagesse et le pouvoir politique. [...]
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