Ce que peut la littérature, Alain Finkielkraut, médiation, auteur, lecteur, Pierre Bourdieu, Théophile Gautier, Baudelaire, Jean-Paul Sartre, Emile Zola, théorie du mouvement réaliste
Il convient dans un premier temps de délimiter le sujet ainsi que de définir certains termes qui guideront notre analyse. Nous pourrions donner au terme "réel" la définition suivante du Petit Robert : "ce qui existe en fait, qui est nettement opposé à l'imaginaire ou à la fiction". Dans un même temps, la littérature peut être définie comme "l'ensemble des oeuvres écrites dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques ; connaissances, activités qui s'y rapportent". Ainsi, nous pourrions à travers la problématique nous demander : dans quelle mesure la littérature subit-elle une médiation entre son auteur et son lecteur et peut-elle avoir d'autres ambitions ?
[...] Ce que peut la littérature – Alain Finkielkraut (2006) – Une médiation entre son auteur et son lecteur « Il n'y a pas d'accès au réel pur, nu, dépouillé de toute mise en forme préalable. Il n'y a pas d'expérience sans référence ; les mots sont logés dans les choses, une instance tierce se glisse entre nous et les autres, nous et le monde, nous et nous-mêmes. Et puisqu'on n'échappe pas à la médiation, puisque la littérature est décidément toute-puissante, la question est de savoir à quelle bibliothèque on confie son destin » écrit l'auteur, essayiste Alain Finkielkraut dans son ouvrage Ce que peut la littérature. [...]
[...] Le but premier de sa création est de rémunérer les intellectuels influents du XVIIe siècle à l'instar de Corneille ou de Racine dont l'objectif va être d'œuvrer dans le sens de la politique royale à travers des ouvrages tels que l'étonnant Éloge historique du Roi sur ses conquêtes depuis l'année 1672 jusqu'en 1678 rédigé par Jean Racine et Nicolas Boileau. La littérature « n'échappe pas à la médiation » dans les cas présentés ci-dessous, ils servent donc la théorie de Finkielkraut. Ensuite nous pouvons développer l'idée du beau. En effet, pour l'auteur Théophile Gautier l'art doit rester inutile et avoir pour seul objectif : être beau. [...]
[...] D'autres mouvements littéraires rendent compte de cette volonté de peindre la réalité et de rejeter toute forme d'idéalisation de la réalité. Champfleury définit la théorie du mouvement réaliste comme » la reproduction exacte, complète, sincère du milieu où l´on vit, parce qu´une telle direction d´études est justifiée para la raison, les besoins de l´intelligence et l´intérêt public, et qu´elle est exempte de mensonges, de toute tricherie ». Au même titre que Maupassant qui écrit « une œuvre d'art n'est supérieure que si elle est, en même temps, un symbole et l'expression exacte d'une réalité. » La réalité est donc nécessaire à coucher sur le papier puisqu'elle est synonyme de liberté et d'ouverture d'esprit, dire tout haut ce que pensent les Hommes tout bas. [...]
[...] La mimesis est selon lui une source d'inspiration qui permet de susciter une réflexion sur la nature humaine et des émotions chez le spectateur. De fait, le but de cette imitation est de représenter sur scène des personnages vertueux et aux qualités morales exemplaires auxquels les spectateurs peuvent s'identifier, mais également instruire le peuple quant à la manière de se comporter dans la cité. Aristote écrit alors : « S'ils doivent imiter quelque chose, qu'ils imitent ce qu'il leur convient d'imiter dès l'enfance : des hommes courageux, modérés, pieux, libres, et tout ce qui s'en rapproche, et qu'ils évitent de pratiquer des actions qui ne sont pas libres ou d'imiter des choses qui sont basses, ou quoi que ce soit de honteux, de crainte de prendre goût à ce qui constitue la réalité dont provient l'imitation ». [...]
[...] « La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. » Écrit-il, la misère sociale dans les rues, les grandes transformations urbaines du pays, il cherche avant tout à étudier l'influence du milieu sur l'Homme et les tares héréditaires de la famille des Rougon-Macquart. « Les Rougon-Macquart personnifieront l'époque, l'Empire lui-même » s'exclame d'ailleurs Zola. Nous classons la littérature de Zola dans le naturalisme. Le naturalisme s'attache d'ailleurs à « décrire la réalité telle qu'elle est et non pas telle qu'elle devrait être » selon le CNDP. Au même titre que l'auteur Michel Houellebecq qui se livre à de longues et minutieuses descriptions où il emploie de nombreux termes scientifiques apportant là aussi une idée de réalisme. [...]
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