Le roman, défini par l'encyclopédie Larousse, serait "Une oeuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de moeurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; le genre littéraire regroupant les oeuvres qui présentent ces caractéristiques".
- Le roman semble un genre très ouvert, sans véritable codification ou structure, hormis le fait d'être un récit fictif en prose.
- Alors qu'est-ce que le roman épistolaire apporte au genre ? (...)
[...] Le roman épistolaire est-il vraiment très différent d'un autre type de roman ? Introduction: - Le roman, définit par l'encyclopédie Larousse, serait Une œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de mœurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; le genre littéraire regroupant les œuvres qui présentent ces caractéristiques -Le roman semble un genre très ouvert, sans véritable codification ou structure, hormis le fait d'être un récit fictif en prose. [...]
[...] Par ce procédé, la limite entre réel et fiction du roman s'estompe ; fruit du travail consciencieux et réfléchi des auteurs. Le travail de l'auteur -Toute trace de narrateur extérieur au récit, tous signes de l'auteur apparaissent absents du roman épistolaire. Il semblerait que le seul travail de Richardson ou de Rousseau ait été de mettre dans l'ordre chronologique au sein d'un ouvrage une importante quantité de lettres préalablement triées. Ici réside tout le travail de l'auteur de roman épistolaire, celui d'effacer son existence du récit et de lui offrir ainsi l'illusion d'un déroulement qui lui serait propre. [...]
[...] Ainsi, le roman épistolaire est uniquement constitué de discours, les parties narratives étant intégrées aux propos du personnage rédacteur. Les lettres sont datées, parfois le lieu de rédaction y figure ainsi que le nom du destinataire. -Seul moyen de communication à distance d'alors, le format des lettre constituant le roman offre un aspect de réalité très fort malgré le fait qu'elle soient fictives. L'effet de réel -Le principe de la lettre offre une dynamique inédite à l'histoire ; le décalage entre évènements, rédaction et réception du courrier autorise suspens et révélations. [...]
[...] - De par l'immoralité des hommes dans le roman et le désir de vertu de l'héroïne, on pourrait mettre en parallèle Clarissa et le Justine de Sade ; roman où l'ignominie et la naïveté sont exacerbés jusqu'au grotesque dans le but de singer les abus d'alors. -Mais le roman épistolaire semble le choix le plus judicieux pour aborder ces sujets; sa forme permettant une immersion dans l'intimité de personnages certes fictifs, mais calqués sur des figures de chair et de sang. -Les liaisons dangereuses de Laclos témoigne par son succès de l'engouement du public pour le roman de mœurs épistolaire. [...]
[...] -Avec une structure simple mais complexe à mettre en place, le roman épistolaire parait être un exercice qui vaut l'écriture d'un roman ‘standard', voir plus difficile. Mais quand est-il de l'intrigue elle-même ? II- Construction du récit Histoires d'amours et de mœurs -Le roman du XVIII° siècle en Europe aborde des thèmes récurrents. Auteurs français et britanniques, entre autres, s'influencent entre eux quant à l'écriture de romans qui décrivent généralement les mœurs de la haute société européenne au travers d'histoires d'amour plus ou moins scandaleuses. [...]
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