Candide chapitre XVIII, Voltaire, monde utopique, remise en cause de la société, siècle des Lumières, contes philosophiques, Pangloss, Cunégonde, Eldorado, condition humaine, champ lexical, commentaire de texte
Au 18e siècle, en France, de grands changements se font ressentir. Cela va conduire à l'émergence d'un nouveau mouvement artistique : le siècle des Lumières. Ce mouvement avait pour philosophie de mettre en avant les découvertes scientifiques et les connaissances, d'en faciliter la diffusion, mais également de lutter contre les préjugés. Il s'agissait également de traduire les pensées philosophiques des auteurs ou de critiquer la vie à la cour. Voltaire faisait partie intégrante de ce mouvement. Dans ce courant, il va écrire beaucoup d'oeuvres, notamment des contes philosophiques comme "Candide". Paru à Genève en janvier 1759, ce conte débute en Allemagne et raconte la vie de Candide, un jeune homme vivant dans un château.
[...] Une réflexion sociétale Ce monde où arrivent les deux hommes est complètement différent de ce qu'ils connaissent. C'est un monde merveilleux, dans lequel ils sont accueillis avec bienveillance. Mais derrière cette utopie, Voltaire cache quelque chose de plus profond : une réflexion et critique de la société contemporaine et de la monarchie. En premier lieu, l'auteur parvient à provoquer la désillusion du lecteur pour le ramener, plus ou moins durement à la réalité. Voltaire tente de ramener le lecteur à la raison en lui rappelant que ce n'est qu'un monde imaginaire. [...]
[...] Dans ce monde utopique, tout le monde semble être égal. Cela se remarque notamment par la place des femmes dans ce monde puisqu'elles occupent des places généralement attribuées aux hommes. Ainsi Voltaire parle des “filles de la garde'. La proximité entre le peuple et le roi est inattendue. Le champ lexical de la proximité et la réaction positive du roi après sa rencontre familière avec Candide et son valet montrent que le roi de ce monde fait preuve de beaucoup de tolérance. [...]
[...] Candide, chapitre XVIII - Voltaire (1759) : en quoi ce monde est-il utopique et conduit-il à une remise en cause de la société ? Au 18e siècle, en France, de grands changements se font ressentir. Cela va conduire à l'émergence d'un nouveau mouvement artistique : le siècle des Lumières. Ce mouvement avait pour philosophie de mettre en avant les découvertes scientifiques et les connaissances, d'en faciliter la diffusion, mais également de lutter contre les préjugés. Il s'agissait également de traduire les pensées philosophiques des auteurs ou de critiquer la vie à la cour. [...]
[...] Dans un second temps, l'aspect utopique de ce monde est renforcé par le fait que les personnages sont préparés pour rencontrer le roi. Et cette rencontre va se faire dans des conditions très éloignées des conventions de l'époque de Voltaire. D'abord, la préparation agit comme un rituel leur permettant d'entrer dans l'utopie et d'en faire partie intégrante. L'énumération des actions des gardes montre leur préparation méthodique et bien organisée pour la rencontre avec le roi : « les conduisirent », « les vêtirent », « les menèrent ». [...]
[...] En quoi ce monde est-il utopique et conduit-il à une remise en cause/réflexion de la société ? I. L'Eldorado : un monde utopique Premièrement L'Eldorado où se trouve Candide est un endroit merveilleux, qui les surprend. En effet, l'endroit où Candide se trouve, accompagné de son valet, leur réserve un accueil inattendu, complètement différent du monde qu'ils connaissent. En effet, l'accueil par les officiers militaires est surprenant de par sa cordialité. L'emploi du champ lexical militaire et martial (« garde », « conduire » « officiers » « officières » « menèrent ») mêlé à celui des arts et de la beauté démontre vraiment que c'est un pays merveilleux où deux mondes opposés sont en harmonie. [...]
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