La Bruyère écrit dans Les Caractères à la remarque 94 De la Cour, "L'homme a bien peu de ressource en soi-même". Dans cette réflexion, il montre que dans ces deux chapitres, il va mettre en avant le travail littéraire du moraliste. Donc le lecteur en vient à se demander comment s'organise le travail littéraire du moraliste ? Pour répondre à cette question, on étudiera premièrement l'observation du moraliste et ensuite l'écriture du moraliste (...)
[...] Ce procédé sert à réveiller le lecteur, a dynamisé l'œuvre. Ensuite, La Bruyère reprend la maïeutique socratique qui permet de faire réfléchir le lecteur au lieu d'attendre qu'il pense par lui-même, afin d'arriver à son but : faire réfléchir le lecteur sur son comportement. Enfin, les moralistes se servent du genre de la satire qui permet la critique par le rire, en montrant les travers des hommes. La satire, grâce aux décalages et aux retournements de situation, dynamise l'œuvre. La Bruyère utilise la satire surtout pour différencier la sienne, de la satire noire et méchante des courtisans. [...]
[...] Donc le lecteur en vient à se demander comment s'organise le travail littéraire du moraliste ? Pour répondre à cette question, on étudiera premièrement l'observation du moraliste et ensuite l'écriture du moraliste. Pour commencer, le travail du moraliste consiste à observer le monde qui l'entoure. La première chose que La Bruyère observe est la Nature Humaine. En effet, il écrit son livre en gardant à l'idée que la Nature Humaine n'a pas changée. Le lecteur peut le voir dans le Discours sur Théophraste où il écrit les hommes changés selon le cœur et selon les passions ; ils sont encore tels qu'ils étaient alors et qu'ils sont marqués dans Théophraste Dans cet extrait, La Bruyère montre que les faiblesses de la Nature Humaine sont identiques à son époque qu'à celle de Théophraste. [...]
[...] Il a peut être de la ressource en lui. La vertu lui permet de contrer la passion, ses faiblesses. Travail à résister. B Les Caractères est une œuvre qui propose des ressources : la retraite (solitude), la chance de tomber dans la disgrâce, se repentir ou encore travailler à acquérir la modération. C La Bruyère et sa technique pour arriver à attirer dans le but d'instruire, c'est un guide car n'impose rien mais invite à savoir les vices et à comprendre son erreur (cf maïeutique socratique). [...]
[...] Le premier principe que le lecteur retrouve chez le moraliste, c'est le portrait. En effet, le portrait peut viser une ou plusieurs personnes ou encore un comportement de la Nature Humaine. Comme, par exemple, la remarque 8 Des Grands où Philante n'est pas un personnage à proprement parler, mais seulement un nom pour illustrer un caractère. Le portrait permet donc la description des mœurs, c'est pourquoi il est important pour le moraliste. De plus, cette réflexion de la remarque 94 De la Cour montre que le moraliste doit avoir un but didactique, pour qu'il puisse instruire son lecteur que la Cour et les attitudes des Grands sont hypocrites, mensongères et qu'ils préfèrent l'apparence à l'esprit. [...]
[...] Donc, La Bruyère grâce à la remarque 71 De la Cour a observé également l'importance pour les gens de la cour d'être vu par le roi ou ses favoris. Ceci est son troisième point d'observation. Il constate que les gens de la Cour ne sont qu'une silhouette. Pour eux ne compte que l'apparence, le luxe, la variation. C'est là qu'intervient la réflexion de la remarque 94 De la Cour l'homme a bien peu de ressource en soi-même car elle pose le problème de l'apparence. [...]
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