Au Bonheur des dames, Émile Zola, 1883, personnage de Denise, Germinal, mouvement réaliste, Mouret, vendeuses de grands magasins, Bourdoncle, Henriette Desforges, commentaire de texte
Le roman "Au Bonheur des dames" a été écrit en 1883 par Émile Zola. Zola est un célèbre écrivain du XIXe siècle, notamment pour ses romans à succès comme Germinal. Il appartient au mouvement réaliste. Ce roman met en scène les personnages de Denise et de Mouret. À travers leur histoire, on découvre le quotidien des vendeuses des grands magasins. Nous évoquerons le contraste entre Denise et les autres personnages avant d'analyser la souffrance de ce même protagoniste.
[...] On peut aussi noter un paradoxe : elle se sent « mise à nu » alors qu'on lui a mis un manteau sur le dos. Denise ressent donc de la souffrance physique ainsi que psychique, l'auteur cherche à montrer la dureté de cette première journée, rendant ce personnage plus humain encore. En conclusion, Denise est un personnage qui est radicalement différent de Mouret et de Mme Desforges, avec lesquels elle forme un contraste. Elle ressent, dans cet extrait, de la souffrance physique et mentale, ce qui fait d'elle un personnage réaliste et cohérent. [...]
[...] La ligne 13 décrit clairement ce phénomène : « On oublia Denise. Mourait venait d'entrer. », Mouret est adulé des femmes. Il suffit qu'il « daigne rire » de Denise et « toutes les demoiselles éclatèrent », certaines vendeuses viennent même l'observer, « attirées ». On peut relever de nombreux témoignages de l'affection de ces femmes, notamment d'Henriette Desforges, comme « tendres regards », « caresse amoureuse de ce coup d'œil », « homme adoré ». De plus leur attitude est très différente : Denise souffre des critiques au point d'être « atteinte à ses intimes pudeurs de femme », Mouret « recevait leurs compliments », le verbe montre ici qu'il est tellement habitué à être complimenté qu'il ne fait plus que recevoir des compliments, ceux-ci perdent de leur valeur. [...]
[...] En outre, l'auteur décrit précisément ses états d'âme, ce qui aide le lecteur à se mettre à la place de Denise ou du moins éprouver de la pitié pour elle – Denise est ici un personnage fort pathétique, seule contre tous. À la ligne 64, l'auteur écrit « elle se sent violentée, mise à nu, sans défense ». Ces critiques, l'humiliation qu'elle ressent serait donc comme une forme de viol, la phrase « atteinte à ses plus intimes pudeurs de femme » renforce cette idée. [...]
[...] Au Bonheur des dames – Émile Zola (1883) : la spécificité du personnage de Denise Le roman « Au Bonheur des dames » a été écrit en 1883 par Émile Zola. Zola est un célèbre écrivain du XIXe siècle, notamment pour ses romans à succès comme Germinal. Il appartient au mouvement réaliste. Ce roman met en scène les personnages de Denise et de Mouret. À travers leur histoire, on découvre le quotidien des vendeuses des grands magasins. Nous évoquerons le contraste entre Denise et les autres personnages avant d'analyser la souffrance de ce même protagoniste. [...]
[...] Henriette Desforges, dans cet extrait, est un personnage influent sur Mouret. Elle lui jette des regards (voir paragraphe précédent) et Mouret n'y est pas insensible : il ressent la « caresse amoureuse » du regard, il est un « homme adoré » qui répond à ses sourires et suit l'exemple de Mme Desforges en se moquant à son tour de Denise. Il ne soutient donc pas Denise qui exerce néanmoins sur lui un « charme secret ». Mme Desforges va même jusqu'à dominer les autres personnages, ce que prouve l'hyperbole « l'arbitre suprême de la mode ». [...]
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