François-Marie Arouet, dit plus tard Voltaire, naquit le 21 novembre 1694 à Paris.
Il est issu d'une famille de la riche bourgeoisie parisienne, né de François Arouet, notaire (puis receveur des épices à la Cour des comptes) et de Marie Marguerite d'Aumart, apparentée à la noblesse de robe. Son frère aîné sera un sympathisant janséniste (doctrine contre l'humanisme et le molinisme).
Du fait de ses relations libertines et surtout de sa vocation de poète, Voltaire aura un contact difficile avec son père. Cause ou conséquence de cette inimitié, Voltaire s'est à plusieurs reprises dit fils d'un Monsieur de Rochebrune.
[...] Ce combat politique est l'un des rares qu'il ait perdus ; les serfs ne furent affranchis que lors de la Révolution française. On a souvent prétendu à tort que Voltaire s'était enrichi en ayant participé à la traite des noirs (commerces d'esclaves dont ont été victimes des millions d'Africains). On invoque à l'appui de cette thèse une lettre qu'il aurait écrite à un négrier (navire impliqué dans la traite des Noirs) de Nantes pour le remercier de lui avoir fait gagner livres par ce biais. [...]
[...] Pendant ces années au côté du souverain de Prusse, Voltaire fut fou de douleurs en 1749 suite à l'annonce de la mort de Mme du Châtelet, sa grande amie. En 1755, il s'installe aux Délices près de Genève avec Mme Denis, sa nièce, gouvernante et compagne et ils achètent le domaine de Ferney, à la frontière franco-suisse. Voltaire se pris de passion en 1762, pour l'affaire Calas, qui fut une incroyable injustice mais grâce à l'aide de Voltaire, le procès de ce pauvre homme fut révisé pour aboutir sur un arrêt qui proclamé Calas innocent et réhabilité mémoire en 1765. [...]
[...] Cause ou conséquence de cette inimitié, Voltaire s'est, à plusieurs reprises, dit fils d'un Monsieur de Rochebrune. Il commence ses études en 1704 au collège des Jésuites, futur lycée Louis- le-Grand. Il y fait de brillantes études de rhétorique (art oratoire) et de philosophie. Il quitte le collège en 1711 pour s'inscrire à l'école de droit de Paris Filleul de l'abbé de Châteauneuf, il est en 1712 introduit dans une société libertine : la Société du Temple A 19 ans, en 1713, il part pour la Hollande comme secrétaire de M. de Châteauneuf. [...]
[...] Il vocifère donc sur l'arbitraire, qui est la mise en pratique de l'absolutisme, de l'injustice. Voltaire puise en Angleterre le modèle d'une monarchie parlementaire, où la séparation des trois pouvoirs permet d'échapper à la tyrannie. Toutes ces idées sont largement diffusées grâce à L'Encyclopédie ("dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" dirigé par Diderot et d'Alembert) auprès d'un public bourgeois français, mais aussi européen. Voltaire fait part de ses idées dans ses œuvres : son moyen d'expression favori. [...]
[...] Cette conception de Dieu exprime parfaitement l'esprit des Lumières. Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer mais la nature tout entière nous dit qu'il existe Il ne cessa ainsi de proclamer son fameux distique (ensemble de deux vers) : L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait point d'horloger. Toutefois, si Voltaire reste attaché au déisme, il dénonce cependant comme dérisoire le providentialisme (Doctrine philosophique, selon laquelle tout a été ordonné par Dieu pour la plus grande gloire de celui-ci et pour le plus grand bien des créatures) dans Candide par exemple et l'Ingénu où il critique les dogmes catholiques. [...]
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