La Bête humaine chapitre XX, Émile Zola 1890, mort de Lison, souffrance de la machine, sacrifice antique, roman, déterminisme, libre arbitre, personnification, scène pathétique, dimension prophétique
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain et journaliste français. Il a notamment été rendu célèbre par l'affaire Dreyfus en 1870 grâce à son livre J'accuse publié dans le journal de Georges Clemenceau : L'aurore. Les Rougon-Macquart sont un ensemble des œuvres de Zola. Il s'est inspiré de Claude Bernard, un savant biologiste. C'est un fervent défenseur du déterminisme : un mouvement où l'on considère qu'on ne peut échapper à son destin, où le libre arbitre est banni.
[...] Le relais est pris par Pecqueux et on a encore un point de vue interne : « leur bonne amie » (L.25) et « Finis, les voyages » (L.27). III. La dimension sacrificielle Le sacrifice antique Cette locomotive ressemble à une bête éventrée dont les organes sont dehors. Dans l'antiquité, on faisait la prédiction de l'avenir en observant les organes d'un animal. Or on trouve « deux cœurs jumeaux » (L.14), c'est une malformation qui annonce un mauvais présage. Il y'a d'autres éléments qui prouvent le sacrifice. Après le sacrifice, la victime est découpée, c'est le cas de la Lison : « son tronc fendu, ses membres épars » (L.19). [...]
[...] De plus, Jacques exprime « le désir de mourir lui aussi » (L.22). Le texte dit « C'était donc fini, leur ménage à trois ? » (L.25-26.) Cela annonce la rupture de Jacques et Pecqueux et également le sort tragique de Jacques, Roubaud et Sévérine. Avec la mort de la locomotive, c'est la fin d'un monde : « un monde qui avait vécu » (L.20). Conclusion La bête humaine est définie par Émile Zola comme un roman du rail. La Lison était donc le personnage central et sa disparition casse l'équilibre entre les personnages du roman. [...]
[...] Il y'a plusieurs termes qui révèlent de l'anatomie, on a des analogies entre le corps humain et la machine : « le souffle » (L.10) qui fait référence à la respiration, « Mare de charbon » (L.12) qui fait référence au sang, « bave » (L.12) à l'eau et l'huile, « les bielles » (L.15) aux bras et « pistons » (L.14) au cœur. On a enfin une métaphore filée, la locomotive ressemble à un « cadavre humain » (L.20). L'agonie Étymologiquement cela signifie « lutte ». Le texte insiste sur les derniers efforts de la Lison. [...]
[...] La Bête humaine, chapitre XX – Emile Zola (1890) – Que symbolise la mort de Lison ? Émile Zola (1840-1902) est un écrivain et journaliste français. Il a notamment été rendu célèbre par l'affaire Dreyfus en 1870 grâce à son livre J'accuse publié dans le journal de Georges Clemenceau : L'aurore. Les Rougon-Macquart sont un ensemble des œuvres de Zola. Il s'est inspiré de Claude Bernard, un savant biologiste. C'est un fervent défenseur du déterminisme : un mouvement où l'on considère qu'on ne peut échapper à son destin, où le libre arbitre est banni. [...]
[...] De plus, cette mort est une souillure, on a une antithèse entre « souillée » et « luisante » (L.12) qui montre que cette mort est révoltante et non naturelle. Il y'a une dimension tragique avec le destin symbolisé par la foudre : « foudroie » (L.13). La souffrance des spectateurs Au début du texte, il y'a un changement de point de vue, on passe d'un point de vue externe, omniscient à un point de vue interne, c'est-à-dire que l'agonie est vue par les yeux de Jacques : « ouvrit les paupières » (L.1) et « referma les yeux » (L.22). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture