La bête humaine, Emile Zola, locomotive, affaire Dreyfus, Claude Bernard, Grandmorin, meutre, Rougon-Macquart, j'accuse
Emile Zola (1840-1902) est un écrivain et journaliste français. Il a notamment été rendu célèbre par l'affaire Dreyfus en 1870 grâce à son livre J'accuse publié dans le journal de Georges Clémenceau : L'aurore. Les Rougon-Macquart sont un ensemble des œuvres de Zola. Il s'est inspiré de Claude Bernard, un savant biologiste. C'est un fervent défenseur du déterminisme : un mouvement ou l'on considère qu'on ne peut échapper à son destin, où le libre arbitre est banni. Dans ce texte Jacques Lantier, chauffeur de train, a été témoin du meurtre du président Grandmorin. Après le meurtre, Roubaud et Séverine s'approchent de Jacques amicalement. Ici, Jacques accompagne Séverine à Paris et il rentre chez lui. Quel est le rôle de la locomotive ? Pour y répondre, nous verrons dans une première partie la description de la machine, dans une deuxième partie avec la personnification puis dans une troisième partie la relation entre Jacques et Lison.
[...] Cela fait penser à deux types de femmes : celles « dociles »/« rétives » et celles « courageuses »/« fainéantes ». L'image animale Jacques est qualifié de « môle » (L.23). La locomotive est aussi comparée à une « cavale » (L.29). On a aussi l'image de la course des chevaux. L'image du « cheval de fer » désigne le train. La locomotive est donc une vraie bête humaine, comme Jacques elle a donc un côté humain et un côté animal. [...]
[...] Quel est le rôle de la locomotive ? Pour y répondre nous verrons dans une première partie la description de la machine, dans une deuxième partie avec la personnification puis dans une troisième partie la relation entre Jacques et Lison. I – La description de la machine La description physique On a un champ lexical qui détaille les éléments constitutifs de la locomotive : « les pièces » « essieux » (L.10), « roues » (L.11), « tiroirs » (L.23), « tubes » (L.24) et « chaudière » (L.25). [...]
[...] III – La relation entre Jacques et Lison Un couple Le texte explique que Jacques est amoureux de la locomotive : « il l'aimait d'amour » (L.17). On sait aussi qu'ils font « bon ménage » (L.45) et qu'ils n'ont jamais eu de « querelles » (L.47). C'est l'image d'un couple harmonieux, Jacques est le seul à bien comprendre sa locomotive : « On prétendait que Mais lui savait que » (L.22). De la ligne 25 à 28 on fait allusion au mythe de Pygmalion et Galatée. [...]
[...] Le scientisme est l'idéologie de la science. On trouve le champ lexical de la grandeur et de la puissance dans le texte : « vaste hangar » « hautes fenêtres » « géantes » (L.10), « grandes roues » (L.11), « poitrail large » (L.11) et « reins puissants » (L.11). Cette grandeur est associée à l'élégance : « fine et géante » (L.10), « grandes roues légères » (L.11) et « précision dans la force » (L.12). II - La personnification L'image de la femme Dans ce texte la personnification est évidence, on la retrouve à la ligne 12 avec « être de métal ». [...]
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