Ce document est un conte. En voici un extrait : "Il y a fort longtemps, sur un fort appelé "Fort La Latte"… Mais vous connaissez ce fort ? Il est situé en Bretagne tout près du cap Fréhel, sur une pointe rocheuse et entouré de remparts. C'est un fort bien armé, avec un pont-levis et tout entouré d'eau. À cette époque, le seigneur de ces lieux disait « ce fort est imprenable» et ma foi c'était vrai. Il y avait des canons postés partout et plein de boulets qu'il fabriquait lui-même. Il y avait aussi des oubliettes d'où l'on ne sortait pas. Le seigneur de ces lieux était orgueilleux, il voulait que la mer soit tout entière à lui et peu lui importait les moyens employés pour arriver à ses fins."
[...] La belle et le corsaire Il y a fort longtemps, sur un fort appelé fort la latte mais vous connaissez ce fort ? Il est situé en Bretagne tout près du cap Fréhel, sur une pointe rocheuse et entouré de remparts. C'est un fort bien armé, avec un pont-levis et tout entouré d'eau. A cette époque, le seigneur de ces lieux disait ce fort est imprenable et ma foi c'était vrai. Il y avait des canons postés partout et plein de boulets qu'il fabriquait lui-même. [...]
[...] Dans les bras du corsaire elle alla se réfugier, il les avait ouverts et sous les applaudissements, ils reprirent la mer. Le capitaine anglais pour remercier le corsaire exemplaire, lui donna sa fille aux yeux couleur des cieux. Ils vécurent heureux et puis de temps en temps ils sont revenus sur les lieux de la colonie face au fort la latte. Et le seigneur orgueilleux me direz vous, qu'en est-il advenu ? Il s'est terré dans son fort bien armé, honteux de s'être laissé berner si bien qu'il n'ose plus baisser le pont-levis, et c'est tout. [...]
[...] Elle nageait très bien. Du fort, le seigneur orgueilleux l'avait bien repérée, et une idée mauvaise comme il en avait plein germa dans son esprit. Il la captura et l'enferma dans une tour. Aux Anglais il fit savoir que seul leur départ ferait retrouver la liberté à la belle captive. Les Anglais furent consternés, mais ils ne pouvaient partir sans l'accord de leur gouverneur. Il y avait aussi, le bateau d'un corsaire qui deux à trois fois par mois passait par cet endroit devant la colonie et le fort. [...]
[...] Il fit demi-tour écarquilla les yeux et ne vit toujours rien. Alors n'y tenant plus il largua les amarres et descendit à terre voir ce qui se passait dans cette colonie anglaise. Il les trouva tous prostrés cherchant en vain un moyen de délivrer l'enfant blonde sans trahir leur patrie. Décidément ce corsaire tombait à point, ils lui firent le récit de leurs péripéties avec ce seigneur orgueilleux de fort la latte. Notre corsaire en fut peiné, puis une grande colère monta en lui contre le seigneur. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture