Dès le XIXème siècle, grâce aux progrès de la presse et de l'imprimerie, la Bande dessinée (BD) prend forme et dépasse la simple illustration pour être considérée au XXème siècle, comme un art à part entière et depuis 1964, reconnu comme le 9ème art, succédant ainsi au cinéma et à la télévision.
Cet art est unanimement reconnu et apprécié dans le monde entier, depuis sa création, en Suisse, au début des années 1830, avec la parution de l'album, Histoire de Monsieur Jabot, de Rodolphe Töpffer (...)
[...] du 24 février 2002] Disponible sur : http://www.collectionscanada.gc.ca/bandes-dessinees/027002- 7600-f.html, consulté le 15 janvier 2010. PERROTE Patrick, Tintin est vivant. [réf. du 20 janvier 2008] Disponible sur : http://www.naufrageur.com/a-safarir.html, consulté le 16 janvier 2010. VIAU, Michel, Oror, celle qui en marre tire. Disponible sur : http://www.bdquebec.qc.ca/heros/oror/oror.htm, consulté le 16 janvier 2010. PLEAU, Michel, Albéric Bourgeois. Disponible sur : http://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/bourgeois/bourgeois.htm, consulté le 15 janvier PLEAU, Michel, Maurice Petitdidier. [...]
[...] Si les BDQ ont du mal à se vendre, l'image québécoise, en revanche, crée un engouement certain. Dans ces différentes BDs, on peut constater le souci du détail et l'illustration dans chacune d'entre elles d'un aspect typique de Québec. Avec la couverture de l'Or du Québec, on peut voir la représentation de la nature, symbole du Canada et du Québec en France, et le personnage stéréotypé du québécois avec sa toque en écureuil. Dans les Casseurs, on retrouve en couverture, l'image du sport national, le hockey. [...]
[...] En Belgique, la bande dessinée est considérée comme un art à part entière et ses personnages comme des emblèmes du pays, héritage culturel et artistique. S'il est vrai et incontestable que la Belgique reste le pays phare de la BD, il n'est pas le seul pays à avoir produit et à produire un grand nombre de BD en langue française. En effet, bien que méconnue en Europe, la BD québécoise (surnommée BDQ) est la principale productrice de BD en langue française dans le monde avec une parution de bande dessinée pouvant aller de trente à cinquante album par an. [...]
[...] Le groupe publiera en 1973, Le Capitaine Kébec, il est encore aujourd'hui considéré comme l'emblème de la BDQ. Ce groupe d'édition ( le plus actif durant la seconde moitié des années 70) se donnera pour mission de promouvoir la BDQ. De là, s'enchaînent expositions (Musée d'art contemporain de Montréal, Musée du Québec), festival, concours Depuis 1988, chaque année se déroule à Québec, le festival de la BD francophone (FBDFQ), crée par Sonia Gagnon. A force de persévérance et d'un talent certain, Jacques Hurtubise, après avoir collaboré à la création d'Hydrocéphale, crée, en 1979, ce qui restera comme la référence majeure en matière de magazine de BDQ : Croc. [...]
[...] Première BDQ, encore muette, il faudra attendre l'année 1904 et l'auteur Albéric Bourgeois pour voir apparaître les célèbres bulles, aujourd'hui emblème de la BD classique. La Patrie, vient s'ajouter aux journaux, La Presse et Le Canard, comme quotidien ayant et qui continue d'héberger un grand nombre de bandes dessinées. Grâce au dessinateur franco-canadien, Albéric Bourgeois, il est le premier journal à publier la BD à phylactères (bulles). En effet, Les Aventures de Timothée, sera le premier album de langue française à utiliser systématiquement ce procédé. Les Aventures de Timothée, d'Albéric Bourgeois Avec Timothée, l'ère de la BD débute réellement au Québec. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture