Introduction permettant de mieux appréhender le recueil de poésie écrit par Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal. Elle permet de mettre en avant des indices sur l'auteur, le contexte historique ou littéraire, les sources ou l'originalité de l'oeuvre, la création et la réception de l'oeuvre.
[...] Celui qui souffre peut sauver l'homme car la souffrance devient expiation donc la souffrance peut être salutaire et la malédiction se changerait alors en bénédiction. La dimension mystique dans certains poèmes montre le poète comme un saint. Ainsi la souffrance est au service de la poésie. Le spleen est le poème qui permet d'illustrer cette souffrance, cet ennui, cette douleur propre au poète. A travers ces vers connus et reconnus plusieurs sentiments martèlent les strophes, comme le sentiment d'étrangeté au monde, d'exclusion et même de perte d'identité. C'est comme si un processus de dépersonnalisation du poète venait de commencer. L'angoisse devient palpable, matérialisée. [...]
[...] C'est dans la poésie, que l'art de Charles Baudelaire prend vie. Et c'est d'ailleurs dans le recueil de poésie Les Fleurs du mal paru en 1857, que ce poète va soudain prendre vie dans le paysage littéraire de son époque. Suite à cette œuvre dont l'accueil sera, nous le verrons, bousculé par les critiques, paraîtront Les Paradis artificiels en 1860 ainsi que le Spleen de Paris quatre ans plus tard. La composition du recueil: Dans ce recueil, l'inspiration à l'harmonie, à une unité retrouvée est flagrante. [...]
[...] Il est légèrement à l'image de ce poète prophète qui doit éclairer les autres mais lui se sent vivre comme un étranger. Il éprouve le sentiment très fort d'être exclu de la société mais au contraire d'être en correspondance avec un autre monde. Dans le poème bénédiction deux aspects du poète très importants sont révélés instrument maudit vipère Le rapport à la bible, à la religion est flagrant puisque l'expression tu m'as choisi rappelle d'ailleurs la vision du poète selon Victor Hugo. [...]
[...] E poète dénonce ce masque. La noble âme-femme chrétienne sera mangée par les vers, seuls les vers du poète pourront l'immortaliser. L'utilisation de l'alexandrin et de l'hexasyllabe, mètres souvent employés par les romantiques pour leurs complaintes élégiaques ou leurs douces rêveries prend ici, évidemment une dimension parodique. En guise de conclusion nous pouvons dire que le rire et l'ironie sont des forces de renversement par rapport à un ordre établi:le poète refuse l'hypocrisie, il refuse de cacher, de voiler le mal. [...]
[...] A cette époque, ce terme renvoie à la maladie, à la névrose, à l'anxiété vue comme une maladie. Le dernier titre, choisi en 1855, sera et restera les fleurs du mal Dès que ce titre est fixé, cela provoque une réaction négative et un choc. Un critique contemporain parlera même de niaiserie de l'horreur Ce recueil comprend, dans un premier temps, dix-huit poèmes qui seront publiés pour la première fois dans La Revue des deux mondes En 1857, le recueil comprend désormais cent un poèmes. [...]
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