Dans la Comédie Humaine, les deux vices capitaux les plus représentés sont l'envie et la jalousie. L'envie est la blessure d'orgueil, le bonheur des autres nous est insupportable.
La jalousie est le sentiment crée lorsque quelqu'un possède quelque chose que nous ne possédons pas. Si l'autre l'a, nous aussi voulons l'avoir. Dans les romans balzaciens, les personnages envieux sont toujours représentés de la même façon (...)
[...] Les personnages envieux sont par exemple dans le Cousin Pons ou dans la Cousine Bette Bette est à la fois envieuse et jalouse d'Adeline. Elle est moins belle qu'Adeline et n'est que bonne alors que sa cousine est belle et baronne. L'envie pousse le persécuté à devenir persécuteur. Bette devient le bourreau de la famille Hulot sans que personne ne se doute de rien dans la famille. Dans l'Auberge Rouge, Prosper Magnan rêve de tuer le négociant et de s'enfuir avec son coffre. [...]
[...] La question des vices capitaux est donc l'un des thèmes majeurs du roman balzacien. Dans chacun de ses romans, Balzac a un personnage envieux qui est persécuté avant de de venir à son tour persécuteur. Ce qui arrive dans ses romans est toujours lié à l'histoire comme le château du Duc de Montcornet qui voit son château rasé et ses domaines tronqués. Cette image est une métaphore de la révolution. Dans son roman Béatrix, Balzac montre très clairement que pour lui, la révolution a promulgué la Déclaration des Droits de l'Envie C'est donc la société qui pousse aux vices en prônant l'égalité alors que les gens n'en ont pas eu besoin pour déjà être envieux avant. [...]
[...] En effet, sa fortune provient des biens saisis aux Immigrés qui ont quitté la France après la Chute de l'Empire. Le comte rend à ces familles ce qui leur a été pris or la comtesse veut tout garder pour elle. Sans le savoir, le comte est envié par tous ses voisins qui le haïssent à cause de sa fortune. Un autre thème balzacien est celui de la Tentation et du complot. Dans le Père Goriot, le complot vient du couple Poiret-Michaunnaux mais aussi de tous les occupants de la pension qui essaient de connaître les secrets de Goriot, son lien avec ses filles, en particulier Rastignac qui joue le rôle de son défenseur pour mieux le surveiller et connaître ses secrets. [...]
[...] La question des vices capitaux dans la Comédie Humaine de Balzac et sa signification politique Dans la Comédie Humaine, les deux vices capitaux les plus représentés sont l'envie et la jalousie. L'envie est la blessure d'orgueil, le bonheur des autres nous est insupportable. La jalousie est le sentiment crée lorsque quelqu'un possède quelque chose que nous ne possédons pas. Si l'autre l'a, nous aussi voulons l'avoir. Dans les romans balzaciens, les personnages envieux sont toujours représentés de la même façon. [...]
[...] La représentation de l'Envie est une femme à la chevelure de serpents, dans une grotte, dévorant son propre cœur. C'est exactement ce qui arrive à l'envieux : s'il ne trouve personne pour déverser son envie, elle attaque son propre corps. On peut trouver plusieurs origines à l'envie : soit l'homme nait envieux, soit si l'on suit la thèse rousseauiste, c'est la société qui fait que l'homme devient envieux. Un autre roman où l'on voit bien ce thème de l'Envie est l'Interdiction. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture