On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, Les caprices de Marianne, commedia dell'arte, Comédies et proverbes, La Nuit vénitienne, Maître Blazius, Dame Pluche
Alfred de Musset est un poète et dramaturge romantique de la première moitié du XIXe siècle. Après l'échec de sa pièce -La Nuit vénitienne, il renonce à écrire pour la scène. En parallèle de ses recueils de poèmes -Les Nuits-, il se consacre à l'écriture de -spectacle dans un fauteuil-, c'est-à-dire d'un théâtre destiné à la lecture, des pièces de théâtre plus ou moins sombres. Il écrit ainsi des pièces sur le thème de l'amour, -Les Caprices de Marianne- en 1833 ou d'autres poèmes regroupés sous le titre de -Comédies et proverbes- comme On ne badine pas avec l'amour- en 1834. Cette dernière sera représentée, remaniée par son frère en 1860/1861 après la mort de Musset. Elle ne sera représentée intégralement dans le texte original qu'en 1923. Cette pièce annonce d'abord le thème de l'amour, puis une mise en garde, une leçon, que l'amour n'est pas un jeu.
[...] Une scène qui informe Cette première scène a tout d'abord la caractéristique et le rôle d'informer. A. Le décor, le cadre Cette scène informe premièrement sur le décor et le cadre. En effet, le décor est évoqué à travers les didascalies internes « devant le château », mais également à travers le Chœur « bleuets fleuris » ou plus loin « colline », qui évoquent un cadre bucolique et champêtre. La temporalité, elle, est évoquée à travers la « vendange ». On comprend alors qu'il s'agit de la fin de l'été ou du début de l'automne. [...]
[...] Scène I - Alfred de Musset (1834) - Quelles sont les caractéristiques de cette scène ? Alfred de Musset est un poète et dramaturge romantique de la première moitié du XIXe siècle. Après l'échec de sa pièce « La Nuit vénitienne », il renonce à écrire pour la scène. En parallèle de ses recueils de poèmes « Les Nuits », il se consacre à l'écriture de « spectacle dans un fauteuil », c'est-à-dire d'un théâtre destiné à la lecture, des pièces de théâtre plus ou moins sombres. [...]
[...] Toutes ces notations ne la rendent pas attirante et elle est même évoquée comme une bigote qui ne vit qu'à travers sa vie religieuse par Tartuffe : « seigneur », « couvent », « ciel », « dévotion » ou encore « Dieu merci ». Elle apparaît également comme une femme méprisante et agressive en réponse à la moquerie du Chœur comme le soulignent « canaille » ou « manants ». Tous ces personnages, présentés par le Chœur sont alors très typés. D'autres personnages surviennent comme Perdican qui est le fils du baron et qui a atteint la majorité et qui a fait de brillantes études. [...]
[...] Une scène qui intéresse Ensuite, cette scène a pour rôle d'intéresser le spectateur ou le lecteur. A. Un couple grotesque Cette scène intéresse tout d'abord le spectateur grâce à la présence d'un couple grotesque, incarné par Maître Blazius et Dame Pluche. En effet, le Chœur en effectue la présentation de manière symétrique, nette dans la construction de l'apparition des personnages (discussion avec le Chœur et sortie) avec le même enchaînement. Le Chœur présente le personnage, le salue, lui offre à boire et l'interroge. [...]
[...] En effet, Maître Blazius est décrit physiquement avec un « ventre rebondi » (v.4) ou un « triple menton » (v.5-6). Dame Pluche, elle, porte une maladie, comme en témoigne « le vent qui fait jaunir les bois ». Il y'a également une différence de ton entre celui de Maître Blazius qui est amusé et celui de Dame Pluche qui est plus sévère et brutal. Le ton devient ensuite plus grave. Le Chœur s'interroge sur les qualités de Perdican « Puissions-nous retrouver l'enfant dans le cœur de l'homme » en exprimant un souhait, à la différence du portrait élogieux de Maître Blazius. [...]
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