En attendant Godot, Samuel Beckett, 1952, compte-rendu de lecture, théâtre de l'absurde, Estragon, Vladimir, Pozzo, Lucky, passer le temps, attente
En attendant Godot de Samuel Beckett a connu une première mise en scène en 1953 au Théâtre de Babylone par Roger Blin. En attendant Godot est une pièce de théâtre en deux actes en français écrite en 1948 et publiée en 1952 à Paris aux Éditions de Minuit. Cette pièce est inscrite au registre de théâtre de l'absurde.
[...] COMPTE-RENDU DE LECTURE En attendant Godot, Samuel Beckett, première mise en scène en 1953 au Théâtre de Babylone par Roger Blin. En attendant Godot est une pièce de théâtre en deux actes en français écrite en 1948 et publiée en 1952 à Paris aux Editons de Minuit. Cette pièce est inscrite au registre de théâtre de l'absurde. Vladimir (didi) et Estragon (gogo) se trouvent sur un chemin de campagne avec un arbre sans feuille afin d'attendre une personne du nom de Godot. [...]
[...] Vladimir et Estragon sont de nouveaux seuls. Un nouveau personnage fait son entrée. Vladimir a l'impression d'avoir déjà vécu cette scène, mais le garçon (=messager de Godot) ne se le rappelle pas. Il repart et conclu l'acte. Le deuxième acte semble être la répétition du premier, plus rapide avec quelques variations. L'arbre possède désormais des feuilles (d'après Vladimir, ses feuilles auraient poussées en une seule nuit). Estragon ne se souvient pas du jour précédent. Une fois arrivés sur scène, Pozzo et Lucky tombent au sol. [...]
[...] Pozzo est aveugle et Lucky est muet sans que l'on sache quand exactement. Ils quittent la scène : un passage du premier acte se répète. Godot ne vient toujours pas et le duo cherche à se suicider mais sans succès. Godot représente leur sauveur tant attendu. Même lorsqu'ils s'apprêtent à y laisser leur vie, Godot n'ai toujours pas venu et ne viendra jamais. « Alors allons' y » (Estragon) est la dernière réplique de la pièce mais les deux personnages ne bougent pas. [...]
[...] Estragon est un personnage loufoque à courte mémoire, il est quelques fois impulsif. Il forme un duo avec Vladimir, son ami sérieux qui ne perd pas le Nord et qui semble devenir fou au fur et à mesure que la pièce se passe. Pozzo est le maître tyrannique et manipulateur de Lucky. Lucky semble vide, il n'a pas de libre arbitre, c'est Pozzo qui commande tout ses faits et gestes. Ainsi, on peut en déduire une dépendance l'un de l'autre. [...]
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