Colonies, mouvement littéraire, Négritude, écrivains noirs, langue française, identité culturelle, paradigme culturel, populations africaines, néocolonialisme
Le mouvement littéraire Négritude est né de l'environnement intellectuel parisien des années 1930 et 1940. En effet, c'est au cours de cette époque que des écrivains noirs s'unissent à travers la langue française pour affirmer leur identité culturelle. Aimé Césaire a été le premier à inventer le mot au sein du poème Cahier d'un retour au pays natal, déclarant que " ma négritude n'est pas une pierre, sa surdité lancée contre la clameur du jour " mais que sa négritude " prend racine dans la chair ardente du sol ". Avec Césaire, Léon Damas et Léopold Sédar Senghor ont créé une poésie qui allait donner une définition de la négritude. Les oeuvres les plus connues de ces poètes sont les Pigments de Damas, les Hosties noires et Chants d'ombre de Senghor et le Cahier de Césaire. Au-delà de ces auteurs, on peut citer la présence d'Ousmane Sembène, né en janvier 1923 et mort le 9 juin 2007, qui fût un réalisateur, producteur et écrivain sénégalais. Considéré comme l'un des plus grands auteurs d'Afrique, on l'a souvent surnommé le "père du cinéma africain". Dans les années 1960, Sembène s'intéresse au cinéma pour tenter de toucher un public populaire africain, dont la plupart ne parlent pas français. Son long métrage de 1966, La Noire de..., est considéré comme le premier grand film produit par un cinéaste africain. Il y dépeint l'esclavage virtuel d'une jeune fille analphabète de Dakar employée comme servante par une famille française. Le film a remporté un grand prix au festival international du film de Cannes en 1967. Léon-Gontran Damas, né le 29 mars 1912 et mort le 22 janvier 1978, était un poète et homme politique français. En 1937, ce dernier publie son premier recueil de poèmes, Pigments. Il est enrôlé dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale puis est élu député de Guyane entre 1948 et 1951.
[...] L'assimilation imposée dans les colonies Introduction Le mouvement littéraire Négritude est né de l'environnement intellectuel parisien des années 1930 et 1940. En effet, c'est au cours de cette époque que des écrivains noirs s'unissent à travers la langue française pour affirmer leur identité culturelle. Aimé Césaire a été le premier à inventer le mot au sein du poème Cahier d'un retour au pays natal, déclarant que " ma négritude n'est pas une pierre, sa surdité lancée contre la clameur du jour " mais que sa négritude " prend racine dans la chair ardente du sol Avec Césaire, Léon Damas et Léopold Sédar Senghor ont créé une poésie qui allait donner une définition de la négritude. [...]
[...] Toutefois, on remarque des différences dans la façon d'inscrire son combat et le traitement du colonialisme. Au sein de son film, Ousmane Sembène rend par exemple compte de la faible coopération entre les membres de la même communauté à l'égard des colons blancs : c'est par exemple le cas à travers la figure de l'escroc Mbaye ou encore de l'existence de la corruption au sein des institutions sénégalaises. Dès lors, il existe une différence avec l'approche de Léon Dumas : plus universaliste et problématisant la condition de l'homme et de la femme noire à l'égard des colons comme une problématique englobe tous les opprimés. [...]
[...] Nous pouvons prendre l'hypothèse que le paradigme culturel s'inscrit dans une dimension politique de par sa faculté de diffusion. I. Le mandat : l'imposition des règles administratives par le colon Mandabi (Le mandat) est un film de 1968 écrit et réalisé par Ousmane Sembène. Le film est basé sur le roman de même auteur: L'Ordre de l'argent. C'est le premier film du réalisateur dans sa langue maternelle, le wolof. En effet, dans la mesure où la majorité de la population sénégalaise ne comprend pas le français, Sembène veut créer un cinéma pour les wolofophones. [...]
[...] Le film a remporté un grand prix au festival international du film de Cannes en 1967. Léon-Gontran Damas, né le 29 mars 1912 et mort le 22 janvier 1978, était un poète et homme politique français. En 1937, ce dernier publie son premier recueil de poèmes, Pigments. Il est enrôlé dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale puis est élu député de Guyane entre 1948 et 1951. Au regard de notre réflexion, nous allons étudier deux œuvres issus de ces auteurs afin de comprendre leur réflexion et les fondements de la pensée issu du mouvement de la négritude. [...]
[...] Au final, l'art n'est qu'un support. [...]
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