Ce document est un essai complet et entièrement rédigé qui porte sur l'assimilation imposée dans les colonies.
Au regard de notre réflexion, nous allons étudier deux œuvres afin de comprendre la réflexion de leurs auteurs et les fondements de la pensée issus du mouvement de la négritude. Dès lors, notre étude sera consacrée au film "Le mandat d'Ousmane Sembene", film sorti en 1967. Par ailleurs, nous mettrons en perspective cette production cinématographique avec un poème de Léon Damas et publié au sein du recueil Pigments : "Hoquet". Ce poème s'inscrit dans l'engagement politique de l'auteur à l'égard de l'acculturation imposé.
Dès lors et à travers l'étude de ces deux œuvres, dans quelle mesure l'engagement d'un artiste peut s'imposer dans un paradigme culturel ?
Nous pouvons prendre l'hypothèse que le paradigme culturel s'inscrit dans une dimension politique de par sa faculté de diffusion.
[...] Cette dénonciation est également porté par Aimé Césaire au sein de son œuvre : Cahier d'un retour au pays natal : œuvre poétique au sein duquel l'auteur dénonce le colonialisme culturel auquel il faut face mais également cette distinction de la race noire qui doit s'assimiler. Ainsi, à travers l'étude de ces deux œuvres : on remarque une assimilation qui est imposée et non proposée. Dès lors, le mouvement de négritude, auquel s'inscrivent les deux auteurs étudiés, s'articulent autour d'un combat pour la régénérescence d'une culture propre et non d'une culture imposée. [...]
[...] Le film laisse Ibrahima endetté et sans maison. Le film explore ainsi les thèmes du néocolonialisme, de la religion, de la corruption et des relations dans la société sénégalaise. II. Hoquet : l'assimilation à travers la culture Le mouvement Negritude, auquel Léon Damas est considéré comme l'un des pionner avec Aimé Césaire, se compose comme l'articulation d'une acceptation de soi et d'un refus de soumission à l'égard des autres : en l'occurrence des colons mais également de la culture occidentale imposée aux personnes de couleur. [...]
[...] Cette figure de néocolonialisme est par exemple introduite par le métier d'Abdou : présenté au début du film (18:14- 20:19) : on y retrouve un homme noir balayant les rues de Paris : contrastant avec le chic de la capital proposée par la vue de la Tour Eiffel et de l'Arc de Triomphe. Ibrahima doit garder une partie de l'argent pour lui, en garder une partie pour son neveu et en donner une partie à sa sœur. Ibrahima fait face à de nombreuses difficultés pour obtenir le mandat-poste. N'ayant pas de pièce d'identité, Ibrahima doit passer par plusieurs niveaux de la bureaucratie sénégalaise pour essayer d'en obtenir une, pour échouer après avoir dépensé l'argent qu'il n'a pas. [...]
[...] Toutefois, on remarque des différences dans la façon d'inscrire son combat et le traitement du colonialisme. Au sein de son film, Ousmane Sembène rend par exemple compte de la faible coopération entre les membres de la même communauté à l'égard des colons blancs : c'est par exemple le cas à travers la figure de l'escroc Mbaye ou encore de l'existence de la corruption au sein des institutions sénégalaises. Dès lors, il existe une différence avec l'approche de Léon Dumas : plus universaliste et problématisant la condition de l'homme et de la femme noire à l'égard des colons comme une problématique englobe tous les opprimés. [...]
[...] Nous pouvons prendre l'hypothèse que le paradigme culturel s'inscrit dans une dimension politique de par sa faculté de diffusion. I. Le mandat : l'imposition des règles administratives par le colon Mandabi (Le mandat) est un film de 1968 écrit et réalisé par Ousmane Sembène. Le film est basé sur le roman de même auteur: L'Ordre de l'argent. C'est le premier film du réalisateur dans sa langue maternelle, le wolof. En effet, dans la mesure où la majorité de la population sénégalaise ne comprend pas le français, Sembène veut créer un cinéma pour les wolofophones. [...]
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