Les aspects comiques ne servent-ils qu’à faire rire ?

Résumé du document

Le registre comique est très présent dans le théâtre. Surtout courant le 17ème siècle. La comédie emploie des personnages de rang social inférieur, mais on y rencontre tout de même très souvent des bourgeois et des membres de classes populaires. Dans ce genre théâtral, le langage utilisé peut être proche du langage parlé contrairement à la tragédie qui utilise un style très soutenu. Parallèlement, l'intrigue de la comédie est souvent sentimentale, elle résout des conflits et aboutit la plus part du temps par un dénouement heureux symbolisé par la formation d'un couple ou même par le mariage. Aujourd'hui, on donne pour définition du comique celle très connue d'Henri Bergson : « Ce qu'il y a de risible, c'est […] une certaine raideur de mécanique là où l'on voudrait trouver une souplesse attentive et la vivante flexibilité d'une personne. ».Il parait normal d'aller voir une comédie pour rire, tout en oubliant ses soucis, ou simplement pour se divertir entre amis ou même seul. Mais cette étude nuancera : Les aspects du comique ne servent-ils qu'à faire rire ?

Extraits

[...] Mais au fil des années les visées du genre se sont diversifiées. Les comédies ont été pour la plupart créées pour corriger les mœurs des hommes, mais surtout pour donner de la lucidité aux lecteurs et pour leur faire prendre conscience de leurs défauts. Ensuite, le but du comique a changé. Ceci a commencé par les comédiens italiens qui ont partagé l'avis que Niccolò Barbieri a énoncé Bien que les œuvres dramatiques visent plutôt à l'utilité qu'à la récréation, néanmoins l'effet majeur que produisent les séductions de la comédie est le plaisir ; il convient donc d'introduire l'utile sous le masque de l'enjouement [ ] Et il n'existe que trois moyens de corriger les vices : par voie orale, par voie écrite et par la représentation réelle : beaucoup de gens ne veulent pas écouter les remontrances, d'autres, ne savent, ou ne veulent pas lire. [...]

[...] Les aspects comiques ne servent-ils qu'à faire rire ? Le registre comique est très présent dans le théâtre. Surtout courant 17ème siècle. La comédie emploie des personnages de rang social inférieur, mais on y rencontre tout de même très souvent des bourgeois et des membres de classes populaires. Dans ce genre théâtral, le langage utilisé peut être proche du langage parlé contrairement à la tragédie qui utilise un style très soutenu. Parallèlement, l'intrigue de la comédie est souvent sentimentale, elle résout des conflits et aboutit la plupart du temps à un dénouement heureux symbolisé par la formation d'un couple ou même par le mariage. [...]

[...] Par la suite, les écrits des comédiens de la Commedia dell'arte en font état dès le début du XVIIe siècle en Italie. Cette devise voit ses débuts en France seulement à l'époque des mazarinades. La comédie par ce concept doit viser à la correction de quelques-unes des mœurs, habitudes de vie d'un peuple ou d'une société ici il s'agit de celles de l'homme, considéré comme des accidents de la nature. A l'époque, ces défauts sont surtout l'hypocrisie, l'avarice, ou le snobisme. [...]

[...] Mais cette étude nuancera : Les aspects du comique ne servent-ils qu'à faire rire ? Tout d'abord en définissant les différents comiques, ensuite, l'étude énoncera les raisons pour lesquelles le comique fait rire et pour finir elle éclaircira les autres buts du comique. Au théâtre, le registre comique est très présent, il a été vu en premier dans les farces, comme Le médecin volant de Molière, et ensuite on a pu voir ses débuts dans les comédies. Le comique peut être produit par la mise en scène des personnages, leurs attitudes, les répliques énoncées ou il peut être simplement dû à l'histoire mise en scène. [...]

[...] Mais le but n'a pas été atteint, Jean Émelina voit ce comique comme des désordres sans conséquences. Cette étude nous a défini les différents comiques. Et montrer en quoi le comique peut faire rire les spectateurs, mais aussi comment les auteurs de l'époque ont essayé de corriger les mœurs des hommes. Après cette étude, on peut se demander si tous les auteurs de l'époque ont cru en cette vertu qui était censée corriger les mauvaises conduites par le biais de la comédie. [...]