Désespérer, c'est cesser d'espérer, être affligé, ne plus rien attendre de la vie. Espérer est son antonyme. C'est entrevoir comme possible la réalisation de ce que l'on désire.
Ce qu'il y a de désespérant dans la vie, c'est de manquer une opportunité, de savoir qu'on ne peut réussir une chose qui nous tient à cœur, d'être persuadé alors que la chose est vaine. Il y a également le fait de « tomber des nues » ; de voir qu'une chose, une valeur que l'on croyait acquise est bafouée. L'art est l'expression d'un idéal de beauté correspondant à un type de civilisation déterminée. Sans doute l'art empêche de désespérer car c'est l'expression d'un idéal de beauté comme le dit la définition et on ne peut idéaliser quelque chose de mauvais. L'art doit normalement nous inspirer de la joie, de l'espérance. Le narrateur de l'impuissance a-t-il alors raison en affirmant que l'art seul empêche de désespérer.
[...] Cette fêlure est incurable ; même la mort ne lui enlève pas cette folie. Là encore, le personnage principal est représenté dans un univers qui le dépasse, qu'il ne peut surmonter. Ceci est ancré dans son mode de vie. Jacques soit donc se résigner. L'art peut alors aussi alimenter le désespoir. Par l'art, on peut parfois réussir à dépasser l'opposition entre l'espoir et le désespoir. [...]
[...] C'est ce qu'on retient ; on oublie l'espoir, le fait que les Indiens soient désormais considérés comme des hommes et on retourne donc au point de départ ; au désespoir en sachant que d'autres encore sont considérés comme des animaux. La détresse est une fois de plus présente dans La bête humaine de Zola. Dans ce roman tout converge vers le découragement. Chaque passage est marqué par la fêlure qui est le leitmotiv du roman. Le côté répétitif de la pulsion de mort, l'idée de coupure. [...]
[...] La situation a tout pour les affliger mais les personnages sont insouciants. Insouciance liée à une forme d'optimisme. On voit qu'à aucun moment les personnages ne contestent ce droit, on a même l'impression qu'ils l'acceptent mais c'est dans la suite de la scène qu'on comprend, par les actes de personnages qu'il ya une réelle protestation du pouvoir. Mais cela se fait toujours dans une espèce de gaieté et d'amusement. La comédie cache souvent un ton moralisateur par le comique qui donne une légèreté aux paroles qui sont alors bien perçues. [...]
[...] Pour lui ce sont eux qui font l'histoire, le peuple. Grâce au réalisme de l'œuvre on peut voir que certes l'histoire est affligeante mais que le peuple en la lisant la trouvera emplie d'espoir. Il saura maintenant que des gens pensent à eux, qu'il ya la voix du peuple. On peut donc constater que la réalité et l'espoir peuvent être alliés. Le narrateur de l'impuissance affirme L'art seul m'empêche de désespérer Après tout cela on peut dire que ce dernier a en partie raison. [...]
[...] C'est une personne parmi tant d‘autres. La Controverse de Valladolid de J-C Carrières va également, d'une certaine manière dans le sens du désespoir car cette histoire est liée à une vision pessimiste du monde. En effet, Las Casa a réussi à prouver que les Indiens étaient des êtres humains véritables et achevés. Mais à la fin, on voit que cette perpétuelle recherche de supériorité sur une race n'est pas terminée puisque l'on a un aperçu du commencement de l'esclavage des noirs. [...]
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