En Europe, le XVIIIème siècle apparait comme l'aboutissement d'une évolution, commencée à la Renaissance, qui conduit à mettre en avant la toute puissance de la Raison, c'est-à-dire de l'intelligence humaine et de l'esprit critique. Il est appelé le siècle des Lumières. Ce nom est tiré du mouvement intellectuel, culturel et scientifique, où il y eut de nombreuses découvertes.
A cette époque, le régime politique en France était la monarchie absolue. Le roi, Louis XIV, détient tout le pouvoir, et doit respecter les privilèges et ordres qui composent le pays. Il est considéré comme le représentant de Dieu sur terre, et est appelé roi de droit divin (...)
[...] Voltaire François Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire, naît à Paris le 21 novembre 1694 d'un père notaire. L'enfant, orphelin à l'âge de sept ans, est envoyé au collège Louis le Grand, chez les jésuites, où il reçoit une solide éducation littéraire. Jeune homme brillant et provocateur, il commence sa vie d'écrivain en prison : auteur d'écrits satiriques contre le Régent, il est envoyé à la Bastille. Lorsqu'il en sort, il prend le pseudonyme de Voltaire. Cependant, à peine sorti, il se voit dans l'obligation de partir en Angleterre dès 1726. [...]
[...] Le but d'une encyclopédie, écrit Diderot, est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la Terre, d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons ( ) afin que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux. La censure C'est le contrôle exercé par un gouvernement, une autorité, sur la presse, les spectacles, l'Art, etc., destinés au public. Il se peut qu'une partie ou la totalité de l'ouvrage soit interdite. La censure a existé tout au long de l'histoire du livre : depuis le XVIème siècle, les ouvrages interdits par l'Eglise étaient recensés dans un catalogue, l'Index. [...]
[...] Cela lui inspira le Poème sur le désastre de Lisbonne (1756), qui lui vaut de se fâcher avec le philosophe Rousseau. En 1759, Voltaire s'installe à Ferney à la frontière suisse. Pendant 18 ans, il poursuit son acharnement contre le fanatisme, l'intolérance et l'injustice en publiant des contes (Candide ; La Princesse de Babylone, 1768) et des écrits philosophiques (Le dictionnaire philosophique, 1764) qui subissent de violentes censures. Puis en 1778, Voltaire décide de se rendre à Paris pour assister aux répétitions de sa dernière tragédie, Irène, donnée à la Comédie Française. [...]
[...] Tous les écrits étaient examinés par les censeurs officiels avant de pouvoir être publiés. En 1741 il y avait soixante-seize censeurs officiels. Avant que le livre n'obtienne "la permission et le privilège du roi", le censeur devait attester que le livre ne contenait rien de contraire à la religion, à l'ordre public ou aux bonnes mœurs. Un livre publié sans la permission du gouvernement pouvait être brûlé par l'exécuteur public, l'imprimeur et l'auteur arrêtés et mis en prison. Parfois, Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Diderot durent éditer certaines œuvres en Suisse ou en Angleterre, pays aux lois plus libérales. [...]
[...] Il fut le maître d'oeuvre de l'Encyclopédie (1751-1772). Voltaire (1694-1778), cf biographie Rousseau (1712-1778), écrivain et philosophe genevois de langue française, auteur des Confessions. Philosophe durant le siècle des Lumières Philosophe vient de l'expression grec φιλόσοφος qui signifie amoureux de la sagesse c'est-à-dire de la vérité, crée par Pythagore en 530 av. J-C. Durant le XVIIIème siècle, c'est un écrivain qui exerce son esprit critique. Il dénonce l'arbitraire et l'absolutisme, dans le domaine religieux et dans le domaine politique Il se fonde sur la raison pour se permettre de juger de tout. [...]
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