L'apologue a pour principal objectif de divertir le lecteur. Il donne donc la possibilité d'exprimer des idées souvent complexes sous une forme d'une extrême simplicité et d'une extrême concision. Il traite parfois avec humour et légèreté des sujets auxquels beaucoup de lecteurs peuvent s'identifier comme dans "La jeune veuve", où plusieurs femmes de l'époque de la Fontaine dont les maris sont morts se sont sans doute reconnues à un moment donné.
[...] En effet dans les deux dernières lignes, donc dans la morale de la fable Le monde est vieux, dit-on, je le crois ; cependant il le faut amuser encor comme un enfant Mais le pouvoir esthétique (voire argumentatif) de l'apologue est complémentaire de son pouvoir didactique. Le but de l'apologue est que le lecteur avisé n'y voit pas une histoire anodine. L'apologue doit donc plaire pour instruire. Il offre ainsi au lecteur l'occasion de réfléchir, de mieux connaître les hommes. D'autre part, l'écrivain donne un enseignement moral en laissant au lecteur le moyen de réfléchir et de mieux connaître les hommes. L'apologue permet d'arriver par des chemins détournés à une morale, en donnant tous les éléments nécessaires à la compréhension. [...]
[...] L'apologue Dissertation de Français L'apologue a pour principal objectif de divertir le lecteur. Il donne donc la possibilité d'exprimer des idées souvent complexes sous une forme d'une extrême simplicité et d'une extrême concision. Il traite parfois avec humour et légèreté des sujets auxquels beaucoup de lecteurs peuvent s'identifier comme par exemple dans La Jeune veuve, où plusieurs femmes de l'époque de Lafontaine dont les maris sont morts se sont sans doute reconnues à un moment donné. Ceci rend alors l'apologue, qu'il soit sous forme de conte, de conte philosophique ou de fables accessible à beaucoup de lecteurs qui cherchent à se divertir. [...]
[...] Cela souligne bien le fait que par sa forme amusante, l'apologue permet de toucher un plus vaste public. De plus, on persuade mieux le lecteur en l'amusant, en l'intéressant à une histoire pleine de rebondissements, de retournements de situations, qu'en lui tenant des discours sérieux. Par exemple, dans Candide de Voltaire, le charme de Candide dû à la rapidité de l'histoire, à l'accumulation de péripéties et à l'ironie constante met les rieurs du côté de l'auteur. De même le comique des films comme les Temps modernes de Charlie Chaplin où la rapidité des actions, les maladresses de Charlot et son incapacité à suivre le rythme des machines soulignent l'aspect divertissant des apologues. [...]
[...] Nous avons constaté que le pouvoir de l'apologue est donc comme le suggère Lafontaine dans le début de sa fable Le pâtre et le lion, Livre VI d'« instruire et plaire En effet à travers une argumentation indirecte, les auteurs conjuguent à la fois art du récit et enseignement moral pour répondre à la fonction de l'apologue. Cependant sur quels tons doivent les écrivains s'adresser à leur lecteur pour les divertir, mais également pour les instruire ? Cela sous-entend sans doute qu'ils devraient utiliser le registre ironique et satirique, mais cela n'est pas le cas de tous les apologues. Par exemple dans le dénouement de l'Ingénu la gravité et la mélancolie l'emportent ce qui suscite l'émotion et non le lire du lecteur. [...]
[...] Il ne doit pas être vain, il doit servir à éduquer le lecteur. Il délivre un message profond en laissant le lecteur face aux personnages, afin de lui permettre de tirer les enseignements qui s'en imposent. Par exemple, par la morale de Candide, Voltaire veut nous inciter à vivre en communauté puisque dans la métairie chacun avait sa place, et se mettre au travail d'où la morale cultivons notre jardin Dans la morale de Les Deux Consolés et dans celle de La Jeune veuve, Voltaire et Lafontaine nous amènent à réfléchir sur la mort, le temps qui passe et la recherche d'une certaine forme de bonheur, ce qui nous rappelle les valeurs des lumières. [...]
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