Écrivain, oeuvre, Camus, Gustave Flaubert, Rabelais, Becket
L'Étranger d'Albert Camus : on parle d'« écriture blanche » (neutre, sans émotion ni jugement apparent). 1re phrase du livre « Aujourd'hui, maman est morte. ». Symbolisme : posture existentielle qui met en scène l'absurdité de la condition humaine.
[...] Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être. Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. [...]
[...] Joue ac principe de convenance, cherche à le briser. Reprend le mm fond ms lui en affecte du burlesque : objet élevé dont elocutio use simplicité, naturel total, voire vulgarité = geste iconoclaste, provocateur. RABELAIS: style euphorique, charnel, force vitale considérable, voc vulgaire, scato. Rapport vitaliste, jouissif, jubilatoire à existence. Phrases longues, accumulations, jeu sonorités = amour du vocabulaire. Procédés stylistiques qui révèlent rapport dévoration existence, volonté prendre plaisir aux mots, façon dévorante de traiter du langage. Pas traditions d'imitation, son rapport au monde s'est naturellement traduit ds acte d'écriture. [...]
[...] Représente ho cendré, grisé immobile. Derrière : metteur en scène et assistance qui mettent en scène cet ho : un être qui ne fait rien, un mort. Parce que vie est vide de sens, ho posé sur terre. Ils le maquillent pr le présenter au public. Becket montre ct fait mise en scène mort ds ses pièces (mise en abyme). Public applaudi, forme un corps Sadisme : applaudir sa propre mort. Pr Becket théâtre : dénouement au sens d'Aristote conflit résolu, nœuds dénoués). [...]
[...] Il revendique style singulier, individuel, ds totale interiorité (non ds normes). Style se trouve en écruvant, ne s'apprend pas en imitant, il est donné en acte ds l'écriture, subi par auteur. Il traduit le fond de la pensée, son moi profond son rapport à l'existence, à autrui & au monde. Le dernier jour d'un condamné (V.Hugo) : (1829) pose la question de la légitimité de la peine capitale. Le livre se présente comme journal qu'un condamné à mort écrit durant les 24 dernières heures de son existence ds lequel il relate ce qu'il a vécu depuis début de son procès jusqu'au moment de son exécution. [...]
[...] Flaubert se moque sans cesse de son personnage ; pas de succès lors de parution car opposé normes de son temps. Racine Caméléon d'A. Viala : montre que Racine change parfois des éléments de ses oeuvres selon les avis, opinions et attentes pour plaire à Louis XIV. La carrière de Jean Racine de R.Picard (1956) : montre comment chaque priece de racine comporte des éléments liés à sa situation de courtisant à la cour de Louis XIV (il ne dispose donc pas d'une liberté absolue pour la rédaction de ses œuvres) . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture