Anthologie sur le thème de l'ivresse, Émile Verhaeren, Pierre Auguste Renoir, Winston Perez, David LaChapelle, Guillaume Apollinaire, Kirsten Sheridan, Renée Vivien, Sybille Rembard, Omar Khayyâm, Pierre de Ronsard, Pablo Picasso
Depuis ses prémices, l'humanité se laisse bercer par ses états d'exhalation à travers excitation, cyclothymisme, et dans certains cas vertiges et désorientation. Ces états sont plus communément appelés "ivresse". L'ivresse peut être engendrée par divers facteurs tels que l'amour, la consommation d'alcool, ou encore la joie de vivre. Chaque individu traduit son ivresse différemment. Dans cette anthologie, nous allons présenter dix poèmes exprimant les trois types d'ivresse ressentis par plusieurs poètes ayant vécu entre le XIe et le XXIe siècle. Cette anthologie se compose de trois parties : la vie, l'amour et l'alcool.
[...] Celui qui boit (XVIe siècle), Pierre de Ronsard – Le portrait d'Angel Fernandez de Soto (1903), Pablo Picasso Le troisième poème est un poème de Pierre de Ronsard qui est un poète français de la Pléiade. Il est intitulé « Celui qui boit » et date du XVIe siècle. Ce poème ne parle pas que de l'ivresse engendrée par l'alcool, mais aussi celle engendrée par la consommation d'aconite qui est une plante mortelle. Ce poème est fatal, car il annonce la mort de la personne à sa fin. [...]
[...] Pour illustrer ce poème, nous avons choisi une œuvre de Pierre Auguste Renoir, artiste peintre parisien de mouvance impressionniste. L'œuvre intitulée Chemin montant dans les hautes herbes est une huile sur toile de 0,6 sur 0,74 mètre de grand. Peinte vers 1875, elle est actuellement exposée au musée d'Orsay à Paris. Ce tableau représentant des champs en fleur rappelle à merveille la nature luxuriante décrite dans le poème. B. Métempsycose (2005), Winston Perez – Behold (2015), David LaChapelle Le second poème rappelant l'ivresse de vivre s'intitule « Métempsycose ». [...]
[...] Cette photographie intitulée « Behold » de format 111.12 x 90.17 x 4.76 centimètres a été prise en 2015. Le visage apaisé de l'homme rappelle les rêveries et l'élévation de l'esprit et les rayons se dégageant de son visage évoquent la lumière et la vie. C. Vendémiaire, Alcools (1880), Guillaume Apollinaire – August Rush (2008), Kirsten Sheridan Le troisième et dernier poème évoquant l'ivresse de vivre n'est pas complet. Il s'agit d'extraits du poème « Vendémiaire » du recueil Alcools écrit par Guillaume Apollinaire auteur symboliste français né en 1880. [...]
[...] Il fait naître de la ville une symphonie comme le ferait Apollinaire en faisant naître de Paris une orgie de vignes et de vin. II. L'amour La seconde partie de cette anthologie évoque l'ivresse provoquée par l'amour. A. Vers d'Amour. Cendres et Poussières (1902), Renée Vivien – Jeune fille debout à la fenêtre (1925), Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí Le premier poème a été écrit par Renée Vivien en 1902. Poétesse Parnasse née en 1877 à Londres, elle a intitulé ce poème « Vers d'Amour », qui est extrait de son recueil Cendres et Poussières. Ce poème romantique évoque sa passion. [...]
[...] Il a été composé par Omar Khayyâm, écrivain et savant perse, et est extrait du recueil Rubaiyat. Dans ce poème le poète s'adresse directement à Dieu le privant de son alcool. Son ivresse est présente dans le fait qu'il pense que Dieu est saoul et que c'est pour cela qu'il lui a cassé son pot. Il remet donc directement en question la fiabilité d'un supposé Dieu. Nous avons illustré ce poème par une peinture d'Edmund Dulac, mais nous n'avons malheureusement pas connaissance ni de la date de création ni du support de cette œuvre. [...]
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