Un péché capital selon la religion catholique est une faute principale d'où découlent tous les vices. Les péchés capitaux représentent des péchés de « tête » (vient de « caput » en latin), cela signifie qu'ils en inspirent d'autres et non comme certains le pensent qu'ils sont plus graves que les autres.
Désormais au nombre de sept, la liste des péchés capitaux ne l'a pas toujours été. En effet, Évagre le Pontique, moine et l'un des pères de l'église du IVème siècle après Jésus Christ en avait compté huit, c'est-à-dire un de plus par rapport à nos péchés actuels. Ainsi voici les huit passions ou pensées mauvaises (logismoi en grec) d'Évagre : Gula (gourmandise), Fornicatio (fornication), Avaritia (avarice), Tristitia (tristesse), Ira (colère), Acedia (acédie), Vanagloria (vaine gloire), Superbia (orgueil). Cette liste a été ensuite revue par Jean Cassien, autre homme d'Eglise du Vème siècle puis par le pape Grégoire le Grand au VIème siècle et enfin modifiée pour être celle d'aujourd'hui par Thomas d'Aquin, célèbre auteur de La Somme théologique au XIIIème siècle.
Les sept péchés sont, par conséquent, l'acédie, l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la colère et l'envie (question 84, Prima secundae) (...)
[...] La luxure: Baudelaire fera encore un scandale avec ce sonnet qui, pour la justice, sera un outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs puisqu'il compare deux filles à la débauche et à la mort puis la bière et l'alcôve à deux bonnes sœurs. Les Deux Bonnes Sœurs La Débauche et la Mort sont deux aimables filles, Prodigues de baisers et riches de santé, Dont le flanc toujours vierge et drapé de guenilles Sous l'éternel labeur n'a jamais enfanté. [...]
[...] Vlin! Vlon! Les bras crispés et les poings fermés Le colérique crie à tue-tête Des mots incohérents Des bouts de phrases ordurières Des jurons, sacres et blasphèmes Que ses dents en étau serrent! Et puis Cric! Crac! Boum! Crac! Cric! La rage et la haine tonnent, Grondent et explosent Dans ses veines bleues! Un crachat jaillit de sa bave gluante Le colérique au visage écarlate et ridé En furie se déchaîne et cogne! [...]
[...] Je voudrais que tu me regrettes au point de haïr ce printemps Je serais même très content s'il te faisait un peu mal à la tête. Paul Géraldy, Toi et Moi, X En 1912, Paul Géraldy connait un grand succès avec son second recueil de poèmes, Toi et Moi. Sa poésie est assez naïve mais le lecteur comprend qu'il s'agit presque de confessions, qu'il ouvre son cœur aux lecteurs. est répété trois fois et outre la jalousie, il y a également l'envie d'être avec petit chéri Ce poème est très beau, il exprime des sentiments forts: l'amour et la jalousie. [...]
[...] Le monde est plein de gens qui ne sont plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages. Jean de la Fontaine, Fables, livre fable La Fontaine, cette fois-ci, utilise des animaux pour instruire les hommes une grenouille et un bœuf. Cependant à la fin de la fable, la morale mise à l'écart par un saut de ligne, les personnages sont des hommes bourgeois prince et marquis La grenouille, très petite, veut devenir aussi grande et grosse qu'un bœuf. [...]
[...] Nous vous laissons donc juger par vous-même si tout être est composé équitablement des sept péchés capitaux ou si un homme. Sommaire Le Paresseux Marc-Antoine Girard de Saint Amant, Oeuvres Le Châtiment de l'Orgueil Charles Baudelaire, Spleen et Idéal, XVI Le Lézard Alphonse de Lamartine, Troisièmes Méditations J'ai trempé mon doigt dans la confiture René de Obaldia, Les Innocentines Mon cartable a mille odeurs Pierre Gamarra, Mon cartable et autres poèmes à réciter Les Deux Bonnes Soeurs Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, CXII L'Avare qui a perdu son trésor Jean de la Fontaine, Fables, livre IV, fable Le Colérique Guy Rancourt, entre 1970 et 2005 Jalousie Paul Géraldy, Toi et Moi, X La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Jean de la Fontaine, Fables, livre fable L'acédie: Saint-Amant , poète libertin français ayant appartenu au mouvement baroque, sert un temps dans l'artillerie avant d'abandonner ses fonctions et de découvrir la société des libertins, qui l'inspirera pour ce poème. [...]
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