Les animaux malades de la peste, fable, le lion, le loup, le renard, obsèques de la Lionne, La Fontaine, image de la cour, roi, gens de la cour
Les fables de La Fontaine nous apportent un point de vue à la fois négatif et critique de la cour du XVIIe siècle aussi bien concernant le roi que ses courtisans. En effet, dans ces différentes fables, le fabuliste donne une vision des personnes de la Cour très individualistes agissant seulement par intérêt afin d'arriver à leur fin par le biais de la flatterie ou de la tromperie.
[...] Il est donc responsable de la mort de plusieurs êtres vivants innocents « Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense », ce qui accroît la gravité de son crime. Cependant, il réclame que les autres animaux fassent de même afin de désigner le plus coupable, car, malgré son discours selon lequel il faut se sacrifier pour « la guérison commune », il refuse d'être celui qui sera désigné. Il fait donc semblant de réfléchir sur ses actes afin de les duper et garder par la même occasion, sa couronne. [...]
[...] Le Lion – La Fontaine - Quelle image de la cour donne ses fables ? Les fables de La Fontaine nous apportent un point de vue à la fois négatif et critique de la Cour du XVIIe siècle aussi bien concernant le roi que ses courtisans. En effet, dans ces différentes fables, le fabuliste donne une vision des personnes de la Cour très individualistes agissant seulement par intérêt afin d'arriver à leur fin par le biais de la flatterie ou de la tromperie. [...]
[...] En effet, elle présente un côté bien plus sombre dans lequel se déroule la lutte du pouvoir entre puissants, mais aussi entre courtisans, ainsi que l'injustice qui se déroule en ce lieu. Tout d'abord, on remarque que cette lutte du pouvoir est présente sous différentes formes. Elle se réalise entre courtisans avec pour seul but d'obtenir les faveurs du roi. Dans la fable, « Le Lion, le Loup et le Renard », maître loup, pour plaire au roi décide de dénoncer maître renard qui avait jugé inutile se rendre au chevet du lion. [...]
[...] En effet, le roi tue comme bon lui semble pour son propre profit comme le lion qui tue le loup afin de ne plus vieillir dans la fable « Le Lion, le Loup et le Renard », le comportement du roi souligne sa puissance et son contrôle absolu sur ses sujets. Pour conclure, ces fables donnent une image négative de la Cour et des personnes qui y réside. Le fabuliste nous enseigne les travers de la société de son époque, constitué d'un roi au pouvoir absolu et de courtisans qui ont pour seul but de s'élever peu importe les moyens employés. [...]
[...] Ce schéma de l'animal piégeur, qui finit par être le piéger est présent dans d'autres fables comme « Les Obsèques de la Lionne » où l'auteur écrit « un flatteur alla dire », ces termes nous montrant ainsi qu'il est bien question de pouvoir, de flatter pour recevoir. Le cerf inventa par la suite un stratagème afin de se sortir de cette situation où le renard l'a accusé et pour finir récompensé. Cependant, de la même manière que l'hypocrisie, cette lutte pour le pouvoir se fait aussi entre puissants. [...]
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