Celles que l'on appelle les « Sorcières de Salem » furent comme leurs juges et leurs bourreaux le reconnurent eux-mêmes tardivement, des « Martyres de l'erreur », je dirais aussi de la bêtise humaine.
Jusqu'au 16e siècle, les procès de sorcières n'étaient pas chose rare. Des tribunaux ecclésiastiques ou autres avaient tôt fait de condamner une personne simplement différente, pour, après les tortures légales et normales pour l'époque l'expédier « ad patres ».
[...] Elisabeth Booth, Mary Walcott cousine de Ann Putnam fille du sergent Thomas Putnam et leur servanteMercy Lewis. Mary Warren servante chez John Proctor et Susannah Shelton. Élisabeth Hubbard servante du docteur Griggs et Sarah Churchill au service du septuagénaire Georges Jacob. Les demoiselles présentent à cette soirée, se livrèrent à des contorsions en jetant des cris comme des possédées, des hurlements à vous glacer le sang. Hurlant, tétanisées, bavant elles effrayèrent la foule venue en nombre de partout pour voir ce qu'il se passait. [...]
[...] et je me demande si . En fait, en voilà l'explication: Les chercheurs disent qu'il serait possible que lors de leurs collations nocturnes, les acteurs de cette histoire auraient pu ingurgiter malencontreusement un champignon hallucinogène, pire encore : l'ergot du seigle (Champignon qui ressemble à l'ergot d'un coq d'où son nom). Bien plus dangereux encore que notre bon vieux champignon hallucinogène cette moisissure contiendrait un équivalent du LSD. Cet acide aurait pu provoquer les spasmes, contractions musculaires, bave au bord des lèvres et tous les symptômes relevés à Salem, ce qui à cette époque aurait pu facilement faire croire à de la sorcellerie . [...]
[...] Jusqu'au 16e siècle, les procès de sorcières n'étaient pas chose rare. Des tribunaux ecclésiastiques ou autres avaient tôt fait de condamner une personne simplement différente, pour, après les tortures légales et normales pour l'époque l'expédier ad patres Le village de Salem, à vingt milles de Boston dans l'Oregon, était en 1692 une triste et pauvre bourgade, habitée de puritains, des hommes à cheveux plats et grands chapeaux dont le fanatisme religieux et l'intolérance étaient sans pitié. Les dangers d'une vie rude et l'excessive rigueur des lois rendaient la vie fort amère à Salem . [...]
[...] C'est le diable qui s'est emparé de ces pauvres petites. Après ces péripéties spectaculaires où ces demoiselles eurent la vedette, l'affaire se termina dans une atmosphère dramatique où la servante fut accusée de tous les maux et condamnée, on aurait pu lui faire avouer tout ce que l'on aurait souhaité lui entendre dire. On prit l'avis d'un notable, fort savant en matière de satanisme. Un mémoire fut rédigé et l'on soumit les accusées à une visite corporelle en règle pour découvrir sur leur peau les stigmates du démon. [...]
[...] De plus, elle leur fit démonstration à l'insu du pasteur, de tours de magie. Elle prédisait également l'avenir à l'aide d'un verre et d'un blanc d'œuf comme une boule de cristal improvisée. Mais attention, aux yeux des puritains, la divination était formellement interdite. Un soir quelques jeunes filles s'étaient réunies comme à l'accoutumée pour une veillée à la chandelle, en buvant du thé au rhum et une légère collation. S'amusaient à se faire peur, comme bon nombre d'entre-nous l'ont fait dans leur enfance, leur adolescence et même au-delà. [...]
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