Le Père Goriot, Balzac, oral, genre délibératif
Le document est un discours de genre délibératif sur le roman le Père Goriot, écrit par Balzac en 1835.
[...] Si le père Goriot avait opté pour l'affirmation de soi plutôt que pour l'abnégation aveugle, les choses auraient pu prendre une tournure radicalement différente. Tout d'abord, Goriot aurait préservé ce qui lui restait d'amour-propre et de dignité. Il serait mort la tête haute, sans la honte de l'exploitation et du mépris. Ensuite, forcer ses filles à prendre conscience de leur indélicatesse aurait pu faire évoluer les choses. Peut-être auraient-elles ressenti une once de culpabilité et de gratitude pour cet homme sacrifié. [...]
[...] Le Père Goriot - Honoré de Balzac (1835) - Discours Résumé de l'oeuvre Le père Goriot a consacré sa vie entière à assurer le bonheur de ses deux filles, Anastasie et Delphine. Il leur a donné sans compter amour, fortune et même sa dignité, en s'effaçant complètement devant leurs moindres caprices. Hélas, le temps passant, les filles Goriot se sont éloignées de leur père, ne voyant plus en lui qu'un vieillard misérable à qui elles font l'aumône de leur indifférence. [...]
[...] Ses filles lui auraient peut-être rendu visite et apporté un peu de réconfort. Conclusion Ainsi, le choix fatal du père Goriot fut de s'oublier totalement au nom de son amour filial. Il aurait pu opter pour la dignité plutôt que pour l'effacement total. En posant des limites à l'exploitation dont il était victime, il se serait épargné souffrances et humiliations. Plutôt que de nier sa propre existence, affirmer sa fierté lui aurait permis de connaître une fin de vie apaisée. [...]
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