Voyage au bout de la nuit, incipit, Louis-Ferdinand Céline, 1932, effet de sens, phrases exclamatives, Ganate, Bardamu, discours direct, langage familier, accumulations, tonalité péjorative, répétitions, métaphores
"Si donc ! qu'il y en a une ! Et une belle race ! qu'il insistait lui, et même que c'est la plus belle race du monde et bien cocu celui qui s'en dédit !" Les phrases exclamatives les unes à la suite des autres marquent une opposition d'Arthur Ganate à Bardamu. On devine ici que la discussion entre les deux hommes s'envenime et que le ton monte. Indirectement, Arthur insulte Bardamu de "cocu" car il nie l'existence de la race française.
[...] « Quand on est pas sage, il serre On a • Pronom personnel « On » Il est sous-entendu ici que les Français sont ses doigts autour du cou, toujours, ça • Points de suspension sous emprise/menacés par le Roi Misère, qui est gêne pour parler, faut faire bien • Obligation impersonnelle toujours prêt à étrangler à la moindre attention si on tient à pouvoir • Métaphore rébellion, C'est pour ça que cela gêne les manger Pour des riens, il vous citoyens pour s'exprimer et même pour manger. étrangle C'est pas une vie » Il dénonce l'abus du Gouvernement à sévir, il se plaint que ce ne soit pas une vie. [...]
[...] » de l'auteur Et il est excédé par le fait que personne ne veuille changer le monde, ou ils le voudront quand il sera trop tard pour le faire. « On est nés fidèles, on en crève nous • Phrase exclamative avec deux « » Par l'utilisation du pronom « on » Céline autres » • Répétition de « On » inclut le lecteur dans sa critique de l'humanité. Bardamu veut dire ici qu'on est né fidèles et qu'on le reste, dans la société de son époque il n'est pas possible d'en sortir, on est « catalogués », l'auteur fait un rapprochement entre le chien et l'homme « Soldats gratuits, héros pour tout le • Accumulation Bardamu insiste sur le fait que les français monde et singes parlants, mots qui • Phrase exclamative sont des pantins du gouvernement. [...]
[...] On devine ici que la monde et bien cocu celui qui s'en discussion entre les deux hommes s'envenime et dédit » que le ton monte. Indirectement, Arthur insulte Bardamu de « cocu » car il nie l'existence de la race française. « Et puis, le revoilà parti à • Présent Dans ce passage Bardamu est excédé par cette m'engueuler. 'ai tenu ferme bien • Langage familier « engueuler » discussion, il laisse parler Arthur sans entendu » l'écouter. Il s'adresse ensuite aux lecteurs comme pour les rassurer qu'il a maintenu ses arguments « bien entendu » « C'est pas vrai La race, [ ] vaincus • Tonalité péjorative Pour s'opposer à Arthur Ganate, Bardamu des quatre coins du monde. [...]
[...] Il emploie un ton dédaigneux et cinglant et plaindrait presque ces individus. « C'est ça la France et puis c'est ça • Tonalité péjorative Le personnage de Bardamu critique la France, la les Français » société et les Français, il les décrit comme « un grand ramassis miteux, chassieux, puceux » « - Bardamu, qu'il me fait alors • Discours direct Arthur Ganate signale ici qu'en parlant ainsi gravement et un peu triste, nos pères des français, en les insultant, il insultait nous valaient bien, n'en dis pas de aussi ses parents. [...]
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