- Ces conventions sont liées aux conditions matérielles de représentation : espace scénique différent de l'espace dramatique (le théâtre, c'est l'art dramatique : action). L'espace scénique est l'espace réel, matériel, le lieu sur lequel sont les acteurs. L'espace dramatique c'est le lieu où se passe l'intrigue.
- Ces conventions sont aussi liées au décor appartenant à un endroit qui n'est pas celui dans lequel on se trouve. Aspect factice du décor ? aspect symbolique (par ex : un trône seul au milieu d'une pièce) ou aspect réaliste + accessoires.
- Ces conventions sont liées aux éclairages et aux sons (par ex : un spot jaune pour figurer le soleil ? le bruit du tonnerre figuré par le son pendant quelques secondes ?).
- D'autres conventions sont liées à la situation d'énonciations particulières au théâtre (...)
[...] Volonté de faire de la comédie une entreprise morale comme chez Ménandre il y a l'idée que la comédie gomme les défauts (il faut être modéré en toutes choses). ATTENTION : Térence n'a pas eu de succès. La comédie mettait en scène des personnages réalistes, ce qui ne fît pas rire ses contemporains. La comédie à l'origine faisait rire parce qu'elle était facile d'accès. Les avancées du genre : Dans le jeu de l'acteur : les acteurs ne sont plus masqués mais ils sont maquillés. [...]
[...] Sur la scène Dom Juan parle à Sganarelle à la campagne dans le passé, en réalité Michel Dupont parle en public, sur la scène du théâtre à Pierre Durand. Le monologue est une forme particulière de la double énonciation. L'aparté (à lui tout seul dans le théâtre classique au public dans le théâtre contemporain). Acteur personnage. Le statut de spectateur (en position de voyeur) sauf parfois dans le théâtre contemporain. Conventions liées à l'époque des pièces (variables) au XVIIIème siècle, règle des trois unités : unité de temps (du lever au coucher du soleil), unité de lieu (un seul lieu) unité d'action (une seule intrigue). [...]
[...] Corneille : la pitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables nous porte à la craint d'un pareil pour nous ; cette crainte au désir de l'éviter ; et ce désir, à purger, modérer, rectifier et même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans le malheur les personnages que nous plaignons (in Discours sur l'art dramatique). Par exemple, Sophocle, ŒDIPE ROI (pièce où Œdipe se crève les yeux pour voir au-delà des apparence). Sophocle fut l'auteur le plus primé pendant les concours de tragédie). [...]
[...] Daniel Mesguich fait le choix d'effacer la différence de fonction sociale. Dans le jeu, on est dans le surjeu farcesque (grimaces, ton faussé parfois, objets par exemple la liste pour évoquer le nombre des amours de Dom Juan et à la fin de la scène, les mains collées [se font peur pour les décoller bouh ] dans le maquillage aussi (sourcils dessinés au crayon). Fond sonore : bruitages comiques (bruit de la ventouse quand il ôte le chapeau de Gusman). [...]
[...] Il transforme le jeu de l'acteur aussi. Il oblige l'acteur à ne pas s'identifier au personnage, et il doit même dans ses propos montrer la distance qui existe entre l'acteur et le personnage. Pour cela, il utilise la troisième personne à certains moments + utilisation des temps du passé + les personnages doivent prononcer les didascalies et font des commentaires sur les personnages. Les limites : propagande communiste le spectateur est par trop déstabilisé adhésion non apportée : pour le spectateur, ce n'est plus du théâtre. [...]
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