Fabrice del Dongo, jeune homme ardent et romanesque, grandit près de Milan, au château de Grianta. Il rêve d'une vie partagée entre la gloire et l'amour. Ébloui par le prestige de Napoléon, il rejoint l'armée impériale et assiste à la bataille de Waterloo. Après bien des péripéties, il regagne Milan; mais il est soupçonné de libéralisme traqué par le prince de Parme.
Fabrice est sauvé par sa tante, la belle duchesse de Sanseverina, qui éprouve une vive passion pour lui. Elle use de son influence sur le comte Mosca, premier ministre du prince de Parme, et obtient de lui la promesse de pousser le jeune homme vers les dignités ecclésiastiques. Mais les ennemis de Mosca cherchent à l'atteindre en frappant son protégé. Fabrice, attiré dans un piège, est arrêté et emprisonné à la tour Farnèse.
Par la fenêtre de la prison, Fabrice aperçoit la fille du gouverneur de la tour, Clélia Conti, et en devient amoureux. La Sanseverina favorise son évasion et fait empoisonner le prince de Parme, dont elle séduit le successeur. Sous le nouveau règne, Fabrice devient un prédicateur à la mode. Il retrouve Clélia et touche au bonheur. Mais un fils, né de leur union, meurt : Clélia ne lui survit pas. Fabrice renonce au monde et se retire à la Chartreuse de Parme.
[...] Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin : Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ? Pardi, c'est le maréchal ! Quel maréchal ? Le maréchal Ney, bêta ! Ah çà ! où as-tu servi jusqu'ici ? Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l'injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves. Stendhal, La Chartreuse de Parme. Bref résumé de La Chartreuse de Parme Fabrice del Dongo, jeune homme ardent et romanesque, grandit près de Milan, au château de Grianta. [...]
[...] La conscience de Fabrice devient le champ de bataille ; et Stendhal joue malicieusement à décrire ses états d'âme en les rangeant eux aussi en ordre de combat. Les cris - ceux des hussards de l'escorte ou l'apostrophe du maréchal des logis - sont rapportés en tête de phrase, leur sujet étant rejeté à la fin, ce qui confirme le procédé dominant du texte, qui consiste à respecter en toute circonstance l'ordre de la prise de conscience : la perception du cri précède naturellement l'identification de sa source. [...]
[...] scandalisé de . le bruit lui faisait mal . Le héros, pendant toute cette phase d'étonnement, est totalement passif, soumis à des impressions qui le blessent. Il ne peut pas réagir : et d'abord Fabrice ne comprenait pas Tout commence donc par le traumatisme du bruit, des cris, qui envahissent une conscience stupéfaite. Le mouvement est aussi un facteur d'étourdissement : il est évoqué par Stendhal dans une brève description extérieure à la conscience de Fabrice, comme si ce dernier était trop désorienté pour fournir la moindre indication sur l'événement réel au cœur duquel, pourtant, il se trouve. [...]
[...] Fabrice est sauvé par sa tante, la belle duchesse de Sanseverina, qui éprouve une vive passion pour lui. Elle use de son influence sur le comte Mosca, premier ministre du prince de Parme, et obtient de lui la promesse de pousser le jeune homme vers les dignités ecclésiastiques. Mais les ennemis de Mosca cherchent à l'atteindre en frappant son protégé. Fabrice, attiré dans un piège, est arrêté et emprisonné à la tour Farnèse. Par la fenêtre de la prison, Fabrice aperçoit la fille du gouverneur de la tour, Clélia Conti, et en devient amoureux. [...]
[...] Sous le nouveau règne, Fabrice devient un prédicateur à la mode. Il retrouve Clélia et touche au bonheur. Mais un fils, né de leur union, meurt : Clélia ne lui survit pas. Fabrice renonce au monde et se retire à la Chartreuse de Parme. Plan du commentaire I. La psychologie de Fabrice. - L'étonnement - L'effroi - La curiosité - Le rêve II. Le regard amusé de Stendhal. - Le comique de caractère - Le comique d'action - L'ironie et la dérision de Stendhal III. [...]
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