Roman au XVIIIème, Louis XIV, mesures d'austérité, oeuvres orientales, tradition héroique
Fin du XVIIème → 1728 : fin du règne de Louis XIV, et période sombre car plusieurs guerres ont lieu provoquant ainsi disette et propagation d'épidémies. Le roi prend une nouvelle maîtresse, Mme de Maintenon, qui impose au roi des mesures d'austérité mais la Cour n'est plus aussi foisonnante.
D'un point de vue intérieure, il y a une grande curiosité, un renouveau des connaissances et de nouveaux intérêts pour les oeuvres orientales (Milles et une Nuits) et pour les religions correspondantes. Grâce à ça, se produit alors une « crise de conscience européenne » perceptible dans l'esthétique romanesque à la fin du XVIIème et début du XVIIIème → fin d'une intrigue suivie (pleins de récits dans une même oeuvre) / → le roman a du mal à se débarrasser du poids de la tradition héroique.
[...] Dans romans , on peint la psychologie de la femme : elles sont de grandes manipulatrices ! Les Mémoires : rééditions de celles du siècle précèdent. D'autres romanciers mélangent le style des Mémoires avec des faits non réels, on ne distingue ni l'un ni l'autre. EX : Les Mémoires de Monsieur d'Artangnan, C. Sandras. Ce qui entraîne une apparence chaotique, pouvant être perçu comme une marque d'authenticité. Les lettres persanes, Montesquieu publié anonymement. Qualifié espèce de roman dans sa propre préface en 1754. [...]
[...] Réalisme avec évocation du bien fondé de la Régence. La nouvelle Héloise, Rousseau polyphonie du roman épistolaire. DERNIERE PERIODE 1761 à 1804 : alphabétisation chez les femmes principalement et conséquences car elles veulent tirer profit de cette avantage ce qui n'est pas toujours vu d'un bon œil. Réédition de tout ce qui était trop sentimental. apparition du gothique apparition du roman noir (Cleveland, Abbé ¨Prévost) apparition du roman fantastique ( Le diable amoureux, Cazote) début du vraisemblable puis fait inexplicable. [...]
[...] AUTRES GRANDES TENDANCES : Lesage publie en 1707 Le diable boiteux réédité plus tard en 1726 avec des corrections et modifications profonde. Succès croissant du roman épistolaire avec plusieurs représentation de l'espace privé qui permet d'accéder à une parole authentique au lieu de l'artificialité littéraire. Crébillon roman épistolaire de séduction dans lequel la lettre devient une arme. Repris par Laclos dans Les liaisons dangereuses. Changements dans les romans mémoires : rédigé à la première personne mettant en avant une nouvelle représentation d'une personnalité au sein de la société sous l'Ancien Régime. Le narrateur revendique sa singularité. [...]
[...] Tout ça, c'est la crise des Lumières ! Écrits sur les libertinages + crise de la fin de l'époque (LaBretonne, Le paysan perverti puis plus tard La paysanne pervertie) avec veine réaliste. Pareil pour les Liaisons Dangereuses . fin du siècle marquée par succès de Paul et Virginie de Benardin et la révolution n'occasionne pas de grands changements. Le roman d'inspiration est expérimental des émotions. CRITIQUE DU XVIII° : dénonciation de l'invraisemblance + merveilleux + roman héroïque. [...]
[...] Le roi prend une nouvelle maîtresse Mme de Maintenon qui impose au roi des mesures d'austérité mais la cour n'est plus aussi foisonnante. D'un point de vue intérieur , il y a une grande curiosité, un renouveau des connaissances et de nouveaux intérêts pour les œuvres orientales (Milles et une Nuits) et pour les religions correspondantes. Grâce à ça, se produit alors une crise de conscience européenne perceptible dans l'esthétique romanesque à la fin du XVII° et début du XVIII°. [...]
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