Si la littérature existe, si la littérature ancienne a pu naître, et arriver jusqu'à nous, c'est qu'il y a eu une volonté de le faire. Les conditions d'émergence de la littérature en général (poïesis), montrent que le rapport entre littérature et politique est originaire. En effet, le politique est à l'origine du fait littéraire, tout particulièrement du théâtre, et surtout de sa transmission dans l'histoire (...)
[...] Son frère, Louis-Sauveur était hébertiste, rival direct de Robespierre, très impliqué mais peu connu par la postérité. Marie-Joseph va souffrir du fait qu'on réduit son théâtre à de la propagande. Le théâtre de M-J. Chénier n'est pas un théâtre de propagande, étant donné qu'il a failli avoir des ennuis avec les autorités révolutionnaires. Par contre, c'est un théâtre à thèse qui a préservé une certaine qualité littéraire : Mme de Staël, propose une des œuvres de M-J Chénier (le Fénelon) en modèle du rêve d'une littérature libérale et républicaine. [...]
[...] Avec Pierre Corneille se pose de façon exemplaire la question des rapports entre l'auteur et l'œuvre M. FUNAROLI, Héros et Orateurs. Seconde conséquence, la querelle du Cid, querelle esthétique portant sur une question de bienséance et de vraisemblance. C'est Richelieu qui tranchera entre les arguments de l'Académie Française et les arguments défendus par Corneille, et orientera le débat en faveur de son institution. Trahit, Corneille se tait pendant trois ans, puis revient au théâtre avec Horace, qui ne remporte pas de succès public, mais qui a une très forte valeur symbolique. [...]
[...] Comparaison de deux témoignages, celui de la reprise de Hernani en 1867 et celui sur la reprise de Chatterton en 1857. L'année 1867 marque la fin du Second Empire en crise, il tombera trois ans plus tard et ne se relèvera pas suite à la guerre de 1870 et la Commune, évènements qui obligent à refonder le politique. La portée révolutionnaire d'Hernani se confirme. Hugo, dont l'absence même est un engagement, répond avec une jeunesse de ton qui n'a pas changé depuis la préface de 1830, alors que s'amplifie la contestation. [...]
[...] Marivaux (1688-1763) Par ses dates, Marivaux plonge ses racines dans la période dite classique, celle du règne de Louis XIV, période pendant laquelle les écrivains étaient bâillonnés par le tyranos, donc par le politique. On a dit que Marivaux remettait déjà en cause les certitudes nobiliaires de la classe dominante, et vice-versa. Par son origine et sa genèse dans le XVII, Marivaux est encore ce qu'on appelle un moraliste26, et justement non pas encore un politique, un homme engagé au sens sartrien, à moins de considérer que son engagement se situe au niveau moral. SARTRE, QU'EST-CE-QUE LA LITTERATURE , CHAP. III POUR QUI ECRIT -ON ? [...]
[...] Doctrines de l'âge romantique ; Les Mages Romantiques ; L'Ere du désenchantement BRUNET La naissance de la littérature dans la Grèce antique, Livre de poche CASSIN L'effet sophistique CHENIER Fénelon ; Charles IX ; Henri VIII ; De la liberté du théâtre en France CORNEILLE, Le Cid ; L'illusion Comique ; Horace DEBORD La société du spectacle DENIS Littérature et Engagement, Point Seuil, Essai n°407 DOUBROVSKI La dialectique du héros DUMONT Le théâtre à Rome FENELON, Télémaque FLAUBERT L'Education Sentimentale FUNAROLI Héros et Orateurs HEGEL, Dialectique du maître et de l'esclave HOBBES, Le Léviathan HUGO Préface de Lucrèce Borgia ; Crimes et Châtiments, Nox ; Préface de Cromwell ; Hernani LAGARCE Théâtre et pouvoir en Occident MACHIAVEL Le Prince MARIVAUX, Le jeu de l'amour et du hasard MOSSE Histoire de la démocratie à Athènes MUSSET, La Confession d'un enfant du siècle PAVEL L'art de l'éloignement SARTRE Qu'est-ce que la littérature SOPHOCLE, Antigone STAËL (Mme. De la littérature considérée dans ses rapports avec la politique STENDHAL, Le Rouge et le Noir VIGNY (A. [...]
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